mercredi 24 mai 2017

Lire correctement les actes de Trump, trop difficile pour les ‘’experts’’

Si l’on se base sur l’avis des ‘’experts’’ qui foisonnent dans les médias, y compris israéliens, l’enseignement que chacun en tire est, tel le titre du quotidien Le Monde, « Le grand flou de Donald Trump sur le conflit israélo-palestinien » ! Autrement dit, incapables de déchiffrer sa politique mais également de parfaites mauvaises fois ils l’accusent d’un ‘’grand n’importe quoi’’ comme ils le font pour tout autre sujet.

Est-ce vraiment le cas ? Pas vraiment si l’on reprend dans l’ordre ses propres gestes mais aussi ses déclarations et pas celles qu’on lui a mises dans la bouche.

Lors de la conférence de presse en février 2017 dans la capitale américaine, face à Benjamin Netanyahou, Donald J. Trump a déclaré un mois après sa prise de fonction : « Je regarde la solution à deux Etats, à un Etat, et si Israël et les Palestiniens sont contents, je suis content avec ce qu’ils préfèrent ». Analysé tout simplement, le Président US sera satisfait de la solution que l’Etat d’Israël choisira, car sans celui-ci rien ne se fera. 

Plus finement observé, il appelle les ‘’Palestiniens’’ a trouvé un terrain d’entente et à ne rien espérer de la communauté internationale. Ce qui défrise les ‘’experts’’ autoproclamés si habitués à ce que celle-ci dicte les conditions de la ‘’paix’’ à l’état du peuple juif !

Lors de la conférence de presse commune du trois mai, toujours à Washington et face cette fois-ci au Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, Donald J. Trump a indiqué qu’« Il ne peut y avoir de paix durable si les dirigeants palestiniens ne condamnent pas à l’unisson les appels à la violence et la haine ».

Requête logique si l’on sait que la Paix ne va pas de pair avec la guerre.

Enfonçant le clou de la violence ‘’palestinienne’’, et certainement pour complaire aux ‘’experts’’ ne comprenant rien au conflit israélo-arabe, Donald J. Trump a déclaré le vingt et un mai lors d’un voyage dans la capitale de l’Arabie Saoudite que « Le Hamas et le Hezbollah sont des organisations terroristes ».

Arrivé dans l’Etat d’Israël le lendemain, il s’est dépêché, une kipa sur la tête, d’aller prier au Mur des Lamentations, rappelant ainsi à la planète et aux instances internationales, le lien intangible entre ce lieu, le Judaïsme et le peuple juif.


Au cours d’une visite rapide à l’Autorité palestinienne dans la ville de Bethlehem, il a rappelé indirectement à Mahmoud Abbas ce qu’il lui avait précédemment déjà dit lors de leur dernière rencontre : « On ne peut pas avancer vers la paix et parallèlement financer le terrorisme. La paix ne viendra pas dans une sphère où la violence est financée et récompensée ».

jeudi 11 mai 2017

Les réseaux sociaux et la pensée unique

Les réseaux sociaux, à en croire le politiquement correct, donnent dans la désinformation qui conduit à la propagande et facilite l’influence, forcément, néfaste à la collectivité. Activité qu’il faut donc bannir pour le ‘’bien-être’’ de la société entière.

Le hic étant de savoir qui sera le juge impartial qui décrétera l’information fausse ?


Dans l’attente de trouver cet oiseau rare, Facebook a annoncé dans un rapport publié le vingt-sept avril « avoir pris des mesures contre 30 000 faux comptes » en France depuis le treize avril dernier, soit dix jours avant le premier tour de l’élection présidentielle.

Sont-ils, à coup sûr, tous faux ? « Désormais, nous sommes capables de détecter des faux comptes de façon plus efficace. Nous n’évaluons plus le contenu lui-même, mais nous basons sur des modèles comportementaux pour détecter plus facilement ces faux comptes. Par exemple, nos systèmes peuvent détecter le partage répété du même contenu, ou encore une augmentation des messages envoyés »

Partager un même contenu et réagir à celui-ci, trop au goût de Facebook, peut donc conduire à la fermeture d’un compte tout à fait réel !

Toujours à poursuivre la ‘’fake news’’, le quotidien Le Monde, toujours si prompts à protéger le faible citoyen, a créé l’outil Décodex pour, dit-il, « (...) aider à vérifier les informations qui circulent sur Internet et dénicher les rumeurs, exagérations ou déformations ».

Là encore le juge impartial est quémandé !

Ainsi, la vérification sur le Décodex des sites Médiapart, l’Humanité, Libération, Le Monde ou encore Le Monde Diplomatique indiquera : « N’hésitez pas à confirmer l’information en croisant avec d’autres sources ou en remontant à son origine ». 

C’est le moins que l’on puisse dire à propos de ces médias ! Sembler honnête ne peut que rehausser le prestige de cet instrument qui n’a pas vocation à cracher sur les confrères défendant, mordicus, le politiquement correct !

Quels regrets que ce dispositif n’ait pas été imaginé plus tôt dans le temps ! Il aurait évité bon nombre de réelles fake news conduisant aux pires atrocités.

Ainsi les masses, qui ne possédaient pas encore de réseaux sociaux, adoraient la chasse aux sorcières et les bûchers. Sans l’aide de ces fameux réseaux, les pogroms avaient un certain succès surtout lorsqu’il fallait piller les biens des victimes. Les turcs s’étaient réunis dans leur haine de l’arménien. Quelques années plus tard, les Allemands trouvèrent le juif fautif de leur mauvaise situation.

On pourrait multiplier les exemples presque à l’infini pour finir par s’interroger quant à l’origine de cette aliénation des peuples qui n’avaient, sur le moment, rien trouvé à redire sur ces atrocités car par trop endoctrinés par le politiquement correct du moment !