jeudi 30 janvier 2014

Que valent les forces internationales de paix onusiennes ?

Israël doit-il retirer ses forces armées de la vallée du Jourdain et faire confiance, pour sa sécurité, aux forces internationales ? 

Réponse claire dans cette vidéo sous-titrée en français.


A n’en pas douter, plier au diktat de l’Autorité palestinienne sera mettre en danger l’avenir de l’état du peuple juif, seul véritable refuge pour celui-ci.

mercredi 29 janvier 2014

France 24, vecteur de haine anti-israélienne

Scarlett Johansson est devenue, pour une publicité, l’égérie de la marque SodaStream. Le hic pour l’actrice est que cette société qui fait des bulles se situe dans un territoire, la Judée, devant, pour beaucoup, redevenir judenrein. D’où le mécontentement sur les réseaux sociaux à l’égard de l’actrice mais aussi de tous ceux qui prônent, ouvertement ou non, le programme Boycott Désinvestissements Sanctions (B.D.S) contre l’état du peuple juif.

France 24, ‘’honnête’’ média, a choisi ‘’d’informer’’ sur ‘’l’affaire’’ en faisant intervenir des « spécialistes du conflit israélo-palestinien ». Des ‘’pros’’ que Lefigaro.fr, Lepoint.fr et 20minutes.fr ont préféré ignorer.

Ce qui est parlant !

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Mustapha Barghouti, chantre de la campagne B.D.S :

« (…) Elle n’a aucune excuse en se permettant de soutenir cette violation des lois internationales. C’est comme soutenir l’ancien système d’apartheid en Afrique du Sud ».

Sans commentaire !

Mairav Zonszein israélienne d’extrême gauche :

« Même si cette entreprise israélienne est écologique et traite mieux ses travailleurs que dans d’autres usines, cela ne change rien au fait qu’elle est située sur un territoire occupé par la force, et que la population subit des règles contre sa volonté et souhaite la fin de cette occupation ».

Cette journaliste ne se rappelle probablement pas que ce territoire a été « occupé » en 1967 suite à une guerre de légitime défense. Une guerre planifiée pour éradiquer l’état qui la vu naître.

Diana Buttu, avocate ‘’palestinienne’’ :

A quelques mètres de l’usine de SodaStream les « Palestiniens vivent sans eau courante, sans électricité et sans sanitaires ».

Nul ne saura s’il s’agit ici de bédouins ou de ‘’Palestiniens’’ ayant construit sans permis en zone C. Situations qui ne permettent évidemment aucun branchement à l’électricité, l’eau et les égouts. Mais le lecteur a-t-il besoin de tous ses renseignements ?

Rashid Khalidi, ‘’palestinien’’ professeur de l’Université de Columbia :

Selon lui, Scarlett Johansson semble penser « que l’occupation militaire brutale ne pose pas de problème et que la paix peut être basée sur une telle situation. En réalité, elle ne peut être basée que sur une immédiate et complète fin de l’occupation et de la colonisation ».

Comme à Gaza ? Le sort futur des israéliens frontaliers n’est apparemment pas son problème !

lundi 27 janvier 2014

L’antisémitisme dévoilé de l’Autorité palestinienne

Il semblerait que les positions de chacun des belligérants se précisent au vu de la pression exercée par le Secrétaire d’Etat US John Kerry. Pour ce qui est du Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou la création d’un état pour les ‘’Palestiniens’’ n’est plus un tabou. A la condition expresse que celui-ci vive en paix aux côtés de l’Etat d’Israël.

A n’en pas douter, s’il confirme son intransigeance sur la reconnaissance de l’Etat d’Israël comme état nation du peuple juif, sur la présence de Tsahal sur les frontières de ce nouvel état, sur le statut de Jérusalem comme capitale et le refus de tout droit de retour de « réfugiés » au sein de l’état qu’il dirige, il réunira sans peine une large majorité d’Israéliens pour le soutenir.

Qu’en est-il de l’Autorité palestinienne (AP) ?

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Selon un responsable du bureau du Premier ministre israélien, celui-ci n'a pas l'intention d'évacuer les résidents des implantations juives de la Judée et de la Samarie, et ne les forcera pas à partir dans le cadre d'un accord permanent avec les Palestiniens. Ils deviendront ‘’Palestiniens’’ et donc des double-nationaux. Ils contribueront ainsi, en payant leurs taxes et impôts et en amenant leurs dynamismes, à l’essor du nouveau pays qui deviendrait le leur. Les deux états voisins, étant en paix dorénavant, cette ‘’immigration’’ de quelques dizaines de milliers ne serait que bénéfique et considéré comme un signe amical.

Pour ceux qui désireront être rapatriés, ils le seront évidemment !

Aussitôt l’intention connue, ce fut un tollé au sein des dirigeants de l’AP ! Le chef des négociateurs Saëb Erekat, a assuré que « celui qui s'exprime en faveur du maintien des habitants des implantations juives dans le futur État palestinien ne veut pas d'État palestinien ». Il a par ailleurs souligné « qu'aucun habitant des implantations ne sera autorisé à demeurer dans le futur État palestinien ».

Un refus net et précis. Dit plus prosaïquement, pas de Juifs chez nous !

La Judée et la Samarie, n’ayant aucune histoire autre que juive, deviendraient, de ce fait, des contrées nettoyées définitivement de la présence de tout juif. Programme antisémite qui rappelle celui de l’Allemagne nazie pendant la deuxième guerre mondiale, mais aussi celui de la Jordanie entre 1948 et 1967. Période qui a vu l’expulsion des Juifs de chez eux, notamment de Jérusalem, mais aussi de la destruction de leurs synagogues et cimetières. Sans oublier la bande de Gaza devenue judenrein en 2005.

A l’aune de cette position claire de l’AP, chacun comprendra mieux le refus obstiné et maintes fois répétés de reconnaître l’Etat d’Israël comme étant la nation du peuple juif. L’exigence inaltérable d’un « droit de retour » de centaines de milliers de « réfugiés » au sein de ce pays, est là pour permettre la poursuite de cette guerre par la pression démographique.

jeudi 23 janvier 2014

Lorsque la haine d’Israël prend le pas sur le réel

Stephen Happer, le Premier ministre canadien a effectué un voyage officiel en Israël. Comme le dit la journaliste Agnès Gruda dans un article intitulé « La foi de Stephen Harper » et diffusé par le site Lapresse.ca, « il allait là pour montrer que le Canada est le ‘’plus meilleur’’ ami d'Israël ». A tel point, qu’il aurait « battu tous les records de complaisance » !

A-t-elle, un jour, dans une chronique quelconque, dénoncé tous ceux qui ‘’montrent qu’ils sont les ‘’plus meilleurs’’ ennemis d’Israël ? A tel point qu’ils ‘’auraient battu tous les records de malveillance’’ ?

Bien sûr que non ! L’Etat d’Israël étant forcément le ‘’diable’’ personnifié, les ‘’bonnes consciences’’ ne peuvent imaginer des amitiés avec ce pays… sauf si elles sont planifiées par Belzebuth.

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S’il est inutile de reprendre Agnès Gruda sur sa vision du conflit, lire les commentaires que son article a attiré est plus que parlant. La lecture de ceux-ci atteste que l’irrationalité est devenue la norme dès lors que l’on parle de l’Etat du peuple juif. Des commentaires formés par la propagande pro ’’palestinienne’’ et que l’on retrouve quasiment dans chaque journal et à chaque bas d’article ayant comme sujet le conflit israélo-musulman. Mensonges, insultes, dénigrement, bêtises… en forment la trame.

Morceaux choisis, fautes d’orthographes comprises :

hike_king : « (…) le bon pote de notre premier sinistre utilise des armes au phosphore blanc contre des populations civiles, les mêmes populations dont il vole impunément les terres.(…) Bon eh bien, j'imagine que si notre bon premier minus lit mon commentaire, je serai taxé d'antisémitisme pour avoir révélé que son ami commet des crimes contre l'humanité ».

guy_mauve : « (…) Stephen Harper est un fondamentaliste chrétien et comme beaucoup d'entre eux, il croit peut-être le retour pour bientôt de Jésus en Israel. Ces gens-là, qui carburent aux prophéties sur la fin du monde (St-Jean Baptiste, Armageddon...) prépareraient en quelque sorte le terrain pour Sa venue ».

lesteurbipersonne : « (…) Aussitôt que les États-Unis cesseront de supporter l'état voyou qu'est Israël, un état colonial qui se fout éperdument des résolutions de l'ONU et du reste du monde, les Palestiniens l'auront leur pays et Jérusalem en sera la capitale. Le monde entier est résolument contre le colonialisme et le massacre de populations civiles à l'aide de bombes incendiaires dont Israël s'est rendu responsable ».

chapala1 : « (…) Israel est basé sur la réligion juif et colonisé en majorité par des Juifs de descendence européens. Le pays est construit sur des terres volés et les anciens occupants sont terrorisés par l'état juif. (…) Israel, un pays qui viole tous les règles du monde ».

apocalypse : « Excellente chronique Madame Gruda! Le comportement de M. Harper déshonore le Canada (…) ».

Kintama : « Y a-t-il quelque chose de surprenant à ce qu'on supporte la colonisation lorsque l'on est soit même un peu colon... »

mardi 21 janvier 2014

‘’L’antisionisme’’ revendiqué de Julien Salingue

Il fallait s’y attendre, les ‘’antisionistes’’ tentent de se justifier. Julien Salingue a soutenu en 2013 une thèse de doctorat en Science politique à l'Université Paris 8. Ses recherches, dit-il, portent sur la question palestinienne. Sur son blog Résister à l’air du temps (tout un programme) il assure que « Grâce à ‘’l’affaire Dieudonné’’, on ne confondra plus antisémitisme et antisionisme ». Chacun, au vu du niveau intellectuel supposé de l’auteur, s’attend donc à une démonstration hors-pair !

Malheureusement, il a beau tenté de ‘’résister à l’air du temps’’ et se prétendre docteur, Julien Salingue n’a seulement démontré que l’antisionisme est définitivement l’équivalent de l’antisémitisme !

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« Quiconque osait en effet remettre en question l’occupation civile et militaire de la Palestine, les violences commises par l’armée israélienne ou, abjection suprême, la légitimité de l’établissement et du maintien, au cœur du monde arabe, d’un « État des Juifs » fondé sur une conception racialiste de l’Histoire et des rapports sociaux, était suspect d’antisémitisme ».

« Il va désormais être difficile de confondre l’antisionisme, entendu comme une critique politique des fondements, des structures et de la politique de l’État d’Israël , et l’antisémitisme, entendu comme la haine des Juifs ».

Va pour la critique de la politique de l’Etat d’Israël ! Mais pourquoi s’en prendre à la légitimité de ce pays ? Une contrée qui, outre son passé historique riche et plurimillénaire avec le Judaïsme, a été affectée comme refuge au peuple juif, par la communauté internationale, suite aux nombreuses exactions subies dans les siècles passés.

- Souhaite t-il, tout comme le monde musulman dans lequel l’antisémitisme et une valeur comme une autre, voir ce peuple de nouveau apatride et à la merci de tous les dictateurs, ‘’palestiniens’’ compris ?

- Remet-il en cause la « légitimité »,  les « fondements » et les « structures » d’autres états ?  Comme, par exemple, les cinquante-six états musulmans que l’on peut dénommer, en le parodiant mais au vu de la stricte réalité, « Etats des Musulmans » ! Quelles minorités s’y trouvant peuvent se vanter de posséder les mêmes droits dont disposent les non juifs en l’Etat d’Israël ? Des états ayant, quant à eux, une réelle « conception racialiste de l’Histoire et des rapports sociaux » !

Quelle est la liste de ces états, autre que celui du peuple juif, qu’il délégitime ? Les antisémites, pas plus que Julien Salingue n’ont une telle liste !

lundi 20 janvier 2014

Antisionisme et antisémitisme, une seule même mamelle de la haine du Juif

Les antisémites sont mal depuis que le ‘’comique’’ Dieudonné a gommé, involontairement, les différences savamment entretenues entre l’antisionisme et leur fond de commerce. Ainsi, Julien Salingue, interrogé dans un article du Point intitulé « Pourquoi Dieudonné nuit à la Palestine », affirme que « le débat qui a émergé sur Dieudonné peut permettre de clarifier aux yeux de tous les différences entre antisionisme et antisémitisme ». Clarification qui, si elle était faite, légitimerait le combat contre « l’entité sioniste » et toutes les actions entreprises contre les Sionistes. Comme, par exemple, le boycott économique, culturel, politique et universitaire ou encore les flottilles navigant vers la bande de Gaza pour forcer le blocus.

Selon Julien Salingue encore : « L'antisionisme de Dieudonné n'a rien à voir. Il n'est pas géographique puisqu'il dote ce qu'il appelle les sionistes de deux attributs : l'omniprésence et l'omnipotence. Ceci n'est pas une opinion, mais une idéologie criminelle ».

Si pour Dieudonné le sioniste est, le doute n’est plus permis, le Juif, que peut-il être d’autre pour Julien Salingue ?

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Un Sioniste est, par définition, un adhérent au Sionisme. Un mouvement politique « favorable à la constitution d'un Etat juif en Palestine mandataire » selon les sites en ligne L’internaute.com et Larousse.fr, ou encore « une idéologie politique, décrite comme nationaliste par les uns et comme émancipatrice par les autres, prônant l'existence d'un centre spirituel, territorial ou étatique peuplé par les Juifs en Terre d'Israël » selon Wikipédia.

Être antisioniste c’est être, a contrario, contre toute idée d’un état pour le peuple juif ! Être antisioniste revient à se poser contre l’existence même de l’Etat d’Israël, démocratie qui fait envie et œuvrant, par ses trouvailles, à améliorer le quotidien de l’humanité entière. Être antisioniste c’est irrémédiablement s’élever contre le droit de l’individu juif à vivre dans un état régi par le peuple juif ou à le rejoindre.

N’est-ce pas là en fait s’opposer à un droit basique, élémentaire ? N’est ce pas là l’assise de l’antisémitisme ? De surcroît lorsque l’on sait que ces mêmes antisionistes ne s’élèveront jamais contre la légitimité de tout autre état, qu’il soit théocratie, dictature ou monarchie écrasant le peuple, ni même une démocratie aux gouvernements élus leur déplaisant.

Face à cette vérité, pour démontrer que leur ‘’noble’’ combat en faveur des ‘’Palestiniens’’ n’a rien à voir avec l’antisémitisme, les antisionistes rappelleront alors ces Juifs ultra-orthodoxes prônant, pour des raisons religieuses, le démantèlement de l’Etat d’Israël.

« Peut-on être à la fois juif et antisémite » diront-ils !

Ces antisionistes sont-ils atteints par la folie religieuse qui touche les Netouré Karta ? Espèrent-ils, eux aussi, que le Messie, une fois venu, rétablira l’état juif de l’antiquité ?

Chacun en doutera très fortement !

Autre preuve de la ‘’bonne foi’’ avancée par les antisionistes, celle que tous les Sionistes ne sont pas Juifs. « Il ne peut donc y avoir d’antisémitisme ! »

Sauf que combattre les alliés de la légitimité de l’Etat d’Israël revient à combattre, là encore, le droit le plus élémentaire du peuple juif. Celui de s’autodéterminer librement.

dimanche 12 janvier 2014

La France dieudonisée

Le neuf janvier 2014, le Conseil d’Etat, entant que juge des référés, a été saisi par le Ministre de l’Intérieur Français Manuel Valls suite à la décision du tribunal administratif de Nantes d’autoriser, ce même jour, le spectacle « Le Mur » de Dieudonné M’Bala M’Bala. Par la personne de Bernard Stirn, l’ordonnance de référé-liberté a été annulée et l’interdiction du show maintenu.

Ce qui n’a pas plu, bien sûr au nom de la liberté d’expression, à beaucoup mais aussi à d’autres qui ont vu une main étrangère dans la décision du juge Stirn.

Devinez laquelle !

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Bernard Stirn est issu d'une famille de hauts fonctionnaires parmi lesquels son père Alexandre Stirn, ancien préfet de région, et son frère Olivier Stirn ancien ministre. Il est licencié en droit, lauréat de l'Institut d'études politiques de Paris et reçu à l'École nationale d'administration dont il sort auditeur au Conseil d'État.

S’ensuit des postes prestigieux. Après un bref passage comme chef de cabinet du secrétaire d’état Roger-Gérard Schwartzenberg, il devient Commissaire du gouvernement, Secrétaire général du Conseil d'État, Président de la 7e sous-section de la section du contentieux et juge au tribunal des conflits. En 1992 il a été élevé au grade de Conseiller d'État, puis partiellement détaché au Conseil constitutionnel en tant que rapporteur adjoint et devient en 2006 Président de la section du contentieux.

De surcroît, il reçoit les décorations d’Officier de la Légion d'honneur et de Commandeur de l'Ordre national du Mérite.

Bref, un curriculum vitae à faire pâlir !

Sauf…que pour certains tout cela n’est pas très ‘’catholique’’ et dans le cas présent suffisamment français ! Il est, par l’intermédiaire de sa mère, arrière-petit-neveu d'Alfred Dreyfus ! Ce fonctionnaire a donc…du sang juif dans ses veines ! 

Ce qui expliquerait, inévitablement, sa décision d’interdire le spectacle antisémite de l’antisioniste déclaré Dieudonné car…juif et partie, pardon, juge et partie. C’est ce que laisse entendre le site Le citoyen engagé dans un article intitulé : « Le conseil d’état est-il français ou israélien? ».

Comme son illustre aïeul, Bernard Stirn est donc supposé avoir trahi ! Le sang juif coulant dans ses veines tient de preuve !

mardi 7 janvier 2014

Dieudonné M’Bala M’Bala est leur créature

Qui aujourd’hui se dit l’ami de l’antisémite Dieudonné M’Bala M’Bala ? Peu de monde ! Chacun s’en dissocie soit parce qu’il s’en prend aux Juifs à propos de tout, soit parce que d’extrême droite, soit les deux pour la gauche car l’un ne va pas sans l’autre. Ceux qui le condamnent de nos jours ont mis plus d’une décennie à s’apercevoir que l’antisionisme qui l’animait n’était rien d’autre que le bon vieux antisémitisme connu. Nul gouvernement, ni parti, ni homme politique, ni média, ni intellectuel, tous engagés évidemment envers les droits de l’homme n’ont œuvré pour son interdiction.

Leur retenue avait comme motif, la liberté d’expression. Celle-là même qui a façonné ‘’l’humour’’ de Dieudonné ainsi que le ‘’goût’’ de ses fans. Il est donc intéressant de se rappeler quelques tirades ‘’antisionistes’’ dites au nom de cette liberté.

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Daniel Cohn-Bendit, dans un discours au parlement européen : 2’’20 « Israël vole l’eau des Palestiniens et leur revend »

Eva Joly, candidate à la présidentielle française de 2012 :

Question de Jean-Pierre Elkabbach : « (…) la politique du gouvernement d’Israël transforme les territoires palestiniens en camp de concentration à ciel ouvert. Et en particulier dans le cas de Gaza. Vous signez ça ? »

Réponse : « Oui, je signe cela ! »

Henri Guaino, Conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, auteur de ses principaux discours pendant tout le quinquennat et actuellement député sous l’étiquette UMP, sur le même sujet, confirme.

Cécile Duflot, alors cheffe des Verts, dans une manifestation suite à l’arraisonnement de la « flottille pour Gaza » : 2’’30 « Ce qui s’est passé cette nuit c’est un acte de piraterie, c’est un acte de guerre conduite contre une flottille pacifique (…) on peut parler de terrorisme d’état »

François de Cluzet à France 2 : « Salah Hamouri est en prison en Israël pour délit d’opinion. (…) il est en prison tout simplement parce qu’il a dit qu’il était contre la colonisation et la poursuite de la colonisation ».

Le hic étant évidemment qu’il n’y a pas de délit d’opinion en Israël et que ce ‘’palestinien’’ a été condamné pour avoir tenté d’assassiner le Rabbin Ovadia Yossef (z »l).

Ce qui n’a nullement empêché le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, de le recevoir avec tous les honneurs en sa Mairie.

On ne peut clore cette petite liste très peu exhaustive sans rappeler l’icône de la gauche, l’indignant Stéphane Hessel qui n’hésitait pas à hurler sur le pavé parisien « Israël assassin ! ».

lundi 6 janvier 2014

L’antisémitisme de l’Autorité palestinienne et de ses soutiens

Chacun connaît les positions intangibles que prône Mahmoud Abbas pour la fin du conflit proche-oriental. Il préconise des solutions pour une « paix juste et durable » qui rebutent ceux qui réfléchissent, un tant soi peu, sur ce conflit plus que centenaire. Une issue hideuse et que les Occidentaux, principalement européens, veulent ignorer dans l’immédiat tant les conséquences heurteraient les ‘’droits de l’homme’’ qu’ils vantent partout.

Que le Juif, au final, n’aie pas son compte de ces droits importe peu les ‘’bonnes consciences’’. Celui-ci est sommé de faire avec !

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Ainsi, toute occasion est propice au Président de l’Autorité palestinienne (AP) pour rappeler ‘’qu’aucun israélien ne sera toléré en Palestine’’. Tout israélien -de confession juive, cela va de soi- est prié de déguerpir. Ce qui signifie que de ce fait, les taxes d’habitations et les impôts générés par ces individus ne viendront pas soutenir quelque peu l’économie chancelante de l’AP.

Idem pour les industries qui créent de la plus value et des emplois. Dérobant, évidemment, les ‘’richesses’’ de la « Palestine » ils devront plier bagages. Ce qui fera quelques milliers de chômeurs ‘’palestiniens’’ de plus que Mahmoud Abbas mais aussi ses supports financiers occidentaux devront entretenir.

A moins que les Israéliens, bonnes pâtes, les emploient de nouveau…mais de l’autre côté de la « frontière de 1967 » ! Les occidentaux n’y verraient rien à y redire ! N’y à l’encontre de la « Palestine » nettoyée, alors, de la présence de tout juif. !

Apparemment, le IIIème Reich n’est pas encore mort !

Autre exigence de l’AP concernant la fin du conflit : aucun soldat israélien ne sera toléré sur les frontières ‘’palestiniennes’’ pour ainsi assurer la sécurité de l’état juif, et par la bande celle de l’AP. L’unique solution acceptée sera celle de patrouilles onusiennes qui, à n’en pas douter, seront rapatriées à la première menace. L’exemple de la bande de Gaza démontre parfaitement la réalité de cette crainte. Un coup de force de la part du Hamas ou de toute autre organisation prenant le pouvoir n’est vraisemblablement rien en comparaison de la souffrance qu’endureront les Israéliens, cette fois-ci dans le cœur de leur pays !

En quelque sorte, un mal pour un ‘’bien’’ ! Un risque que les occidentaux sont probablement prêts à encourir au nom, bien sûr, de la ‘’paix’’.

jeudi 2 janvier 2014

« Mahmoud Abbas ne signera jamais rien ! »

Gil Tamari a poursuivi, pour le compte de la chaîne israélienne Aroutz 10, la quête des témoignages de ceux qui ont participé de très près aux négociations entre l’Etat d’Israël et l’Autorité palestinienne (AP). Ceux-ci illustrent parfaitement par la bande le silence complet des journalistes censés rapporter honnêtement l’information, la complicité des ongs pro ‘‘palestiniennes’’ et l’accord tacite des politiques quant au jeu de l’AP refusant toute paix réelle devant entrainer, par la force des choses, une reconnaissance explicite d’Israël comme état du peuple juif.

Attitudes des uns et des autres démontrant, plus que tout, que la paix n’est pas une perspective réaliste dans l’état actuel !

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Stephen Hadley (SH) était le Conseiller à la Sécurité nationale des États-Unis en fonction auprès du Président George W. Bush lors de son second mandat.

SH : « (Le plan d’Ehud Olmert) était une proposition créative, ambitieuse. Il a pressé le Président ABBAS à l’accepter. Le Président Abbas ne l’a pas accepté. Il y a plusieurs raisons et explications à cela. (…) L’une d’elles était la question éternelle : Y a-t-il un accord qui soit moins de 110% des demandes palestiniennes qu’un dirigeant palestinien est prêt à accepter ? ».

Elliott Abrams (EA) était le Vice Conseiller à la Sécurité nationale du Président Georges W. Bush lors de son second mandat.

EA répondant à Gil Tamari : «  Vous devez vous interroger est-ce qu’Abbas était prêt à une signature de l’accord ? Je suis un des nombreux américains qui pense qu’Abbas ne signera jamais rien ! ».

Suite à l’injonction de Barak Obama, fraichement élu, d’un gel de toutes constructions en Judée et en Samarie, Denis Ross (DR), l’un de ses conseillers pour le Moyen-Orient, en a été choqué.

DR : «  lorsque nous avons dit : gel des implantations, y compris l’accroissement naturel, nous avons donné à Abou Mazen une raison de dire : jusqu’à ce que vous atteignez ceci je ne ferai rien ».

EA : «  C’était une énorme erreur d’exiger l’arrêt de la construction comme condition aux pourparlers. Cela n’a jamais été la position des Palestiniens. A l’instant où les américains ont dit ceci, qu’est-ce que les Palestiniens pouvaient-ils faire ? Seraient-ils moins Palestiniens que les Américains ? C’est ce qui a bloqué les négociations durant quatre ans. C’était une action très stupide ».

Et, semble t-il, ce n’est pas la seule !

mercredi 1 janvier 2014

Lorsque les journalistes trahissent leur déontologie

La chaîne israélienne Aroutz10 a interviewé Aaron David Miller (ADM) et Denis Ross (DR), négociateurs à Camp David en l’an 2000 entre l’Etat d’Israël et l’Autorité palestinienne alors dirigée par Yasser Arafat. Le premier a servi, entre 1988 et 2003, six Secrétaires d'Etat en tant que conseiller sur les négociations israélo-arabes, le second a joué un rôle important dans la politique américaine au Moyen-Orient, et particulièrement à propos du conflit israélo-‘’palestinien’’.

Le sujet des entretiens était : « Pourquoi Arafat n’a pas pu accepter les propositions israéliennes ». Leurs réponses sont donc des plus attendues.

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ADM : « En mars (2000) Ehud Barak a proposé à Hafez El Assad 99.9% du Golan. Malgré cela celui-ci n’a pas permis à son ministre des Affaires étrangères de lui serrer la main »

Outre l’antisémitisme flagrant du Président syrien, c’est cette quotité de surface qui, selon le journaliste de la chaîne Gil Tamari, a servi d’excuse à Arafat pour refuser les propositions du Premier Ministre israélien.  

ADM : « Arafat était un homme compliqué qui n’a jamais abandonné la violence, jusqu’à son dernier jour il n’a pas abandonné la violence, et c’est une chose que nous n’avons jamais comprise, proposer 90% de la rive orientale à Arafat et attendre que celui-ci accepte alors que trois mois plutôt a été proposé 99.9% à Assad !? ».

ADM : «  Il y a deux idées fausses au sujet de Camp David. La première était que nous étions proches d’un accord. C’est faux! Faux à 100%! Nous étions très loin d’un accord ! C’était une illusion ! (…) Et jusqu’à présent cette illusion et ce mythe continuent d’exister. La seconde idée fausse était qu’Arafat a échoué parce qu’il n’a pas accepté les propositions qu’Ehud Barak a mis sur la table. Arafat n’a pas échoué à Camp David parce qu’il n’avait pas signé (…) il a échoué parce qu’i n’a pas pris au sérieux ce qu’a proposé Barak. Il n’a pas fait de contre-propositions. Il n’a pas mené de véritables négociations ».

DR : « J’avais des doutes quant à la disposition d’Arafat d’arriver à un accord qui mènerai à la fin du conflit. (…) Je pense qu’il lui était difficile de franchir le pas. (....) Après le retrait unilatéral (du Liban), après que le Hezbollah lui a dit ‘’vous ne recevez rien’’, Arafat a décidé : nous allons faire pression sur les Israéliens. Ils ont utilisé la violence. (…) Il a profité de la visite de Sharon (sur le Mont du Temple) pour soulever une réaction ».

Ces témoignages de personnalités, ayant participé aux négociations, confirment, si besoin était, la responsabilité de Yasser Arafat et de l’Autorité palestinienne dans l’échec des négociations, mais aussi dans le déclenchement de la deuxième intifada.