samedi 30 novembre 2013

Elie Barnavi trace l’horizon de l’Etat d’Israël

Dans une opinion publiée sur I24news, Elie Barnavi s’interroge : « Où en sera Israël à l’"Horizon 2020" ? ». Il s’agit là, bien sûr du huitième programme-cadre de recherche et développement de l’Union Européenne pour la période 2014-2020 dénommé Horizon 2020, lequel l’Etat d’Israël a décidé d’y participer malgré l’oukase européenne d’exclure financièrement toutes les entités israéliennes situées au-delà des « frontières de 1967 ». Décision européenne qui trace d’avance les frontières de l’état juif alors que l’UE est garante des Accords d’Oslo stipulant que celles-ci doivent être négociées directement entre les belligérants.

« Capitulation » israélienne  qui effraie l’ancien ambassadeur d'Israël en France qui conclue :

« Mais cela donne un avant-goût de ce qui adviendra le jour où les alliés majeurs d’Israël, les Etats-Unis et l’Europe, décideront que le jour est venu de traduire leurs principes dans les faits.

Ce jour-là, il ne sera plus question d’une poignée d’euros, mais de la survie de l’Etat juif. »

Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.

La science fiction n’étant apparemment pas l’art premier de l’auteur, il laisse à l’imagination de chacun ce qu’Israël doit faire pour arrêter de ‘’lasser’’ ses « alliés majeurs » et assurer sa survie ? Y réfléchir semble lui être inintéressant ! Ce qui est plus que surprenant pour un ancien ambassadeur sensé et habitué à prévoir l’avenir politique immédiat !

Si l’on se fie aux exigences musulmanes et aux sympathies et intérêts diplomatiques et mercantiles de l’UE, chacun se doutera de ce que doit entreprendre « l’entité sioniste » pour survivre.

L’Autorité palestinienne refuse absolument que Tsahal garde les frontières de la « Palestine » à naître. Faut-il, en conséquence, qu’Israël mette entre les mains de l’OLP, voire du Hamas sa sécurité ? Ces derniers ayant déjà fait fuir les ‘’courageux’’ observateurs onusiens chargés par des accords internationaux de surveiller la frontière égypto-gazaouite, chacun doutera fortement que même le plus consensuel israélien accepte cette revendication !

L’Autorité palestinienne (AP) réclame le « droit de retour » pour les « réfugiés » qui désireraient ‘’revenir chez eux’’ en Israël même. Doit-on permettre à des centaines de milliers d’étrangers d’intégrer l’état juif et, ainsi par la démographie, participer volontairement à son éradication ? Des centaines de milliers préférant, comme il se doit, habiter un pays prospère et démocratique plutôt qu’une dictature où la corruption règne en maître. Le quidam israélien, toujours aussi consensuel, mettra t-il l’avenir de ses enfants entre les mains d’individus n’ayant que de la haine envers ceux qui leur ont  ‘’volé‘’  leur ‘’Palestine’’ en 1948 ?

On gage que non !

mercredi 27 novembre 2013

Lettre de David Ben Gourion au Général de Gaulle : 6 décembre 1967

A lire ou à relire. Document historique délivré par les Bases documentaires du ministère des Affaires étrangères et européennes

*************

Monsieur le Président,

C'est la troisième fois que je me permets de m'adresser à vous de ma propre initiative, car vous aviez, au terme de notre deuxième entretien le 17 juin 1960, exprimé le désir de garder un contact direct avec moi, et m'aviez prié de vous écrire lorsque j'en éprouverais la nécessité.

De plus, ayant quitté le gouvernement il y a quatre ans pour des raisons personnelles, je n'aurais pas osé vous déranger si nous ne nous étions revus cette année au cours des funérailles du Dr Adenauer dans la capitale de l'Allemagne de l'Ouest, et si nous n'avions eu, sur votre demande, un entretien amical et cordial, en dépit du fait que je ne suis plus aujourd'hui qu'un simple citoyen de l'État d'Israël. Enfin, je prends la liberté de vous écrire, car j'ai été troublé par votre discours dans lequel vous avez accordé une place importante à l'État d'Israël, au sionisme et au peuple juif. Il y avait dans ce discours quelques propos attristants et inquiétants, et comme je suis de ceux qui vous estiment et vous respectent depuis fort longtemps – bien avant d'avoir eu l'honneur de vous rencontrer – non pas pour votre amitié et votre aide à Israël pendant de longues années, mais pour le grand acte historique que vous avez accompli pendant et après la Seconde Guerre mondiale, en sauvant l'honneur et la position de la France à qui notre peuple et toutes les nations sont redevables depuis la Révolution française pour son action en faveur du progrès social et culturel de l'humanité, j'ai décidé de vous faire part de quelques remarques.

Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.

Je me suis abstenu d'adhérer à la critique injuste formulée par de nombreuses personnes en France, en Israël et dans d'autres pays qui, je pense, n'ont pas examiné vos propos avec tout le sérieux requis. Je ne considère pas avoir le droit de discuter vos opinions sur la politique française à l'égard des autres pays – dont Israël – si vous n'en faites pas vous-même la demande. Mais je sais que d'innombrables personnes dans le monde chrétien ne connaissent ni ne comprennent l'essence même du judaïsme, unique et sans précédent dans l'histoire de l'humanité, depuis l'antiquité et jusqu'à nos jours. Par respect et estime pour vous, Monsieur le Président, je me vois dans l'obligation morale envers mon peuple, envers vous et le peuple français qui nous a tant aidés avant et depuis la renaissance de l'État juif, d'insister sur les intentions réelles et la voie choisie par l'État d'Israël. J'ai, pendant quinze ans depuis la création de l'État, été le Premier ministre et le ministre de la Défense, et ai pris une part active dans l'orientation de notre politique étrangère et de défense. Et, avant la création de l'État, j'ai, en tant que président du Comité directeur de l'Organisation sioniste à Jérusalem, agi pendant quinze ans de façon parfois décisive sur la politique sioniste en faveur de l'État.

Nous étions, dans l'Antiquité, le premier peuple monothéiste du monde, et cette foi en un seul Dieu, qui n'était ni comprise ni acceptée par tous les autres peuples à quelques exceptions près, nous a causé de grandes souffrances. Les Grecs disaient de nous que nous sommes un « peuple sans Dieu », puisque nous n'avions aucune idole dans nos villes et agglomérations. Les Romains nous accusaient d'être paresseux, car nous nous reposions un jour par semaine. Inutile de mentionner ici ce que dirent de nous de nombreux chrétiens lorsque le christianisme s'imposa dans l'empire romain, et que les Juifs refusèrent d'adhérer à cette religion née en Palestine, au sein même du peuple juif. Notre indépendance dans notre patrie fut anéantie à deux reprises. Jérusalem fut totalement détruite par le vainqueur romain, et son nom fut même effacé pendant longtemps. Mais nos ancêtres, captifs à Babylone il y a près de 2 500 ans, pleuraient sur les bords des fleuves en se souvenant de Sion (psaume 137), et s'étaient juré : « Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite m'oublie ! Que ma langue s'attache à mon palais, si je ne me souviens de toi, si je ne fais de Jérusalem le principal sujet de ma joie ». Et ils demeurèrent fidèles à leur serment. Tout ceci eut lieu bien avant l'existence de Paris, de Londres ou de Moscou.

Vous savez aussi bien que moi que de nombreux peuples adoptèrent le christianisme – et ensuite l'islam – par contrainte. On essaya aussi de faire pression sur nous, et certains Juifs qui ne purent ou n'osèrent s'opposer, se soumirent. Mais notre peuple dans son ensemble résista, et vous savez certainement ce qui nous arriva en Espagne et pas là seulement – au XIe  siècle. Je ne connais aucun peuple qui fut chassé de son pays, dispersé parmi toutes les nations du monde, haï et persécuté, poursuivi et massacré – rien qu'au cours de notre génération six millions de Juifs furent assassinés par le régime nazi – et qui ne disparut pas de l'Histoire, ne désespéra pas ni ne s'assimila, mais bien au contraire, aspira sans discontinuer à retourner dans son pays, continua pendant deux mille ans à avoir foi en sa rédemption messianique, et retourna enfin de nos jours dans son pays pour y renouveler son indépendance. Aucun autre peuple dans ce pays – qui, dans notre langue, s'appela toujours, après Chanaan, Eretz Israël (pays d'Israël) – ne s'identifia totalement et toute sa vie durant à ce pays, bien que de nombreux peuples le conquirent (Egyptiens, Assyriens, Babyloniens, Perses, Grecs, Romains, Arabes, Seidjoukides, Croisés, Mamelouks, Ottomans, Britanniques et autres). Ce pays ne fut jamais la seule et unique patrie d'autres peuples que le peuple juif.

lundi 25 novembre 2013

Photo souvenir de ‘’l’accord historique’’ entre le P5+1 et le régime des ayatollahs.

Lors d'un discours le 20 novembre 2013, devant cinquante mille miliciens islamistes réunis à Téhéran, le guide suprême iranien l'ayatollah Ali Khamenei, a ainsi évoqué l'Etat d'Israël, pays que ne reconnaît pas l'Iran :

« Les fondements du régime sioniste ont été affaiblis très fortement et il est voué à la disparition ».

Puis s’en prenant à la France :

« Malheureusement, certains depuis l'Europe se précipitent pour aller chez les dirigeants sionistes (dont il est dommage de les appeler des humains) pour les flatter et ainsi ils humilient leur propre nation ». 

Une référence à la visite d’état de François Hollande en Israël.

Quatre jours plus tard, le 24 novembre au matin, les Ministres des Affaires étrangères anglais, allemand, chinois, américain, russe et français, en compagnie de la représentante de l’union européenne, posaient pour la postérité avec le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif  au sortir de la signature de ‘’l’accord historique’’ entre le P5+1 et le régime des ayatollahs.


Neville Chamberlain, Edouard Daladier, Mussolini et Hitler posent pour l’histoire le 30 septembre 1938 au sortir de ‘’l’accord historique’’ sur les sudètes.


Comparaison n’est pas raison dit l’adage ! Dicton qui réconforte ceux qui refusent de voir l’Iran tel qu’il est.


samedi 23 novembre 2013

Charles Enderlin revisite l’histoire

Le quidam qui avait encore un doute quant au manque de neutralité journalistique de Charles Enderlin sur le conflit proche-oriental et sur la responsabilité de l’Etat d’Israël dans la poursuite de celui-ci ne pourra plus en avoir après la lecture de l’interview qu’il a donnée au site en ligne Lapresse.ca. Un entretien qui résume très bien la vision enderlinesque : « Impasse en Terre sainte ».

Avec de tel envoyé permanent à Jérusalem, l’antisionisme en Europe a encore de beaux jours devant lui !

On passera ici, entre autres accusations, sur l’éternelle responsabilité d’Israël quant aux échecs du plan de paix de 2000 ou sur la minorité israélienne qui arrive « à bloquer le processus politique et diplomatique » alors que la très grande majorité du peuple israélien est en faveur de la solution de deux états pour deux peuples et que la réciprocité n’est toujours pas de mise.

Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.

Mais l’on ne fera pas l’impasse, en revanche, sur ‘’l’histoire’’ racontée par celui qui est considéré par ses pairs comme LE professionnel du conflit ! Un ‘’pro’’ que chaque média qui ‘’s’honore’’ consulte.

Question du journaliste : « Sur le million de Juifs qui ont été expulsés de pays musulmans après 1947, ou les ont fuis ».

Réponse : « Je ne pense pas qu'on puisse faire une équivalence avec les réfugiés palestiniens de 1947 qui vivent dans des camps et n'ont pas été intégrés dans leur pays d'accueil. Les Juifs pouvaient aller en Israël, mais les Palestiniens ne sont ni égyptiens, ni syriens, ni libanais, ni jordaniens, même s'ils sont tous musulmans. La Palestine avait une culture, une langue et une histoire propres en 1947

On ne creusera pas ici sur le quitus qu’il semble donner aux pays d’accueil quant à la situation précaire des « réfugiés » encore en vigueur de nos jours. Des « réfugiés » qui après plusieurs générations ne sont toujours pas considérés comme natifs de ces pays par le journaliste ! Tout comme la propagande musulmane ! Coïncidence ?

On ignorera pareillement l’oubli que les « réfugiés palestiniens de 1947 » pouvaient ce rendre dans les territoires qui leur ont été attribué par la résolution 181 de 1947, plutôt que dans les pays frères, afin de créer un nouvel état arabe. Qui les en a empêché ?

L’intérêt de l’analyse ne se trouve pas là, mais dans le fait qu’à ce stade ce pro de la propagande ‘’palestinienne’’ n’ait toujours pas écrit de bouquin sur « la culture, la langue et l’histoire propre » des ‘’Palestiniens’’ avant 1947 ! Cette carence tient-elle au fait qu’il n’y aurait pas assez de matière pour ce faire ? Vraisemblablement ! A bien chercher, il n’existe pas un seul livre racontant le passé de ces Arabes de la Palestine mandataire restés sur la rive ouest du Jourdain après la naissance de la (Trans) Jordanie.

On aurait apprécié pourtant un livre qui nous raconte tout d’abord les frontières de leur pays nommé « Palestine » ! Selon toute encyclopédie, non encore trafiquée par les antisionistes, la Palestine n’a jamais été un pays mais une région s’étalant, avant 1946 et la création unilatérale de la Jordanie par la Grande-Bretagne, de la mer méditerranée (Est) jusqu’aux frontières de l’Irak (Ouest) et de celles de la Syrie (Nord) à celles de l’Arabie Saoudite (Sud).

On imagine aisément que pour les besoins de sa cause, Charles Enderlin réduit cette « Palestine » à la portion congrue située à l’ouest du Jourdain comme l’affirme si bien la propagande de l’Ouma. Exit donc le peuple jordanien avec ses culture, langue et histoire communes à celles des ‘’Palestiniens’’ et les quelques quatre-vingt pourcent du territoire qui lui fut attribué !

Toutes choses si gênantes pour la ‘’vérité’’ du journaliste !

mercredi 20 novembre 2013

Rony Brauman, l’antisioniste qui fait parler Itshak Rabin (z’’l)


LCI, voulant jouer le jeu du débat ouvert, a donné la parole à Rony Brauman sur la récente visite d’état de François Hollande en Israël. Ce n’est pas en sa qualité de médecin et d’ancien président de Médecins sans frontières qu’il donne son avis mais entant qu’antisioniste. En 2006 il n’hésita pas à déclarer : «Je pense que si j'avais été, à l'époque, en situation de prononcer un jugement, je ne crois pas que j'aurais été favorable à la création de l'état d'Israël ».

Les Juifs sortis tout juste des camps de concentration auraient probablement apprécié !

Une ‘’qualité’’ donc qui attire les caméras et qui, dorénavant, se revendique fièrement en France ! Une spécificité qui lui permet d’être, publiquement, « scandalisé par l’attitude de F.Hollande avec B.Netanyahu ! ».

Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.

Ce qui a choqué cet antisioniste primaire est l’accolade du Président français donnée au Premier ministre israélien. Pour Rony Brauman, « Benjamin Netanyahou est la personne (…) qui peut être tenu pour responsable politiquement du meurtre, de l’assassinat de Rabin puisque pendant la campagne de 1996 les affiches qui soutenaient sa campagne montrait Rabin en uniforme nazi. (…) Donc Netanyahou a directement appelé au meurtre de Rabin ».

CQFD !

En revanche, ce qui ne l’a pas scandalisé est le recueillement du Président français sur la tombe de Yasser Arafat qui fut directement et politiquement responsable de la mort de centaines d’Israéliens dus au refus de celui-ci de signer, en l’an 2000, la paix avec Israël, l’état qui se considère comme celui du peuple juif.

Rejet ‘’palestinien’’ qui réduit à pas grand chose la ‘’pensée’’ de Rony Brauman lorsqu’il affirme qu’Itshak Rabin (z’’l) est « peut-être le seul leader israélien qui a vraiment compris que la sécurité d’Israël passait par la paix avant de passer par les armes ».

Faire parler les morts est la spécialité de ceux qui cachent une doctrine peu avouable !

Itshak Rabin (z’’l) aurait-il déposé les armes et accepté l’exigence du « droit de retour » refusé par tous les autres dirigeants et, évidemment, par la population israélienne ? Bien sûr que non !

Aurait-il partagé le Mont du temple comme le firent, dans leurs propositions de paix, Ehud Barak en 2000 et Ehud Olmert en 2008 ? Rien n’est moins sûr !

Le signataire des accords d’Oslo aurait-il accepté la création d’un nouvel état nettoyé de la présence de tout juif ? Non !

Aurait-il abandonné la sécurité de son pays et les frontières de ce nouvel état au bon soin de ses gouvernants rêvant d’un état judenrein ? Sûrement pas !

lundi 18 novembre 2013

Lorsque l’AFP ampute le discours de François Hollande

Chargée de collecter, vérifier, recouper et diffuser l'information, sous une forme neutre, fiable, et utilisable directement par tous types de médias, l’Agence France Presse (AFP) s’est vu, cependant, attribuer, au fil du temps et du conflit israélo-arabe, le sobriquet d’Agence France Palestine. Si d’aucuns avaient encore le moindre doute quant à l’aversion, sinon plus, qu’éprouve l’AFP envers l’état du peuple juif, celui-ci, à coup sûr, s’effacera à la lecture de la retranscription du discours du Président français en visite d’état en Israël faite par cette agence et reprise par la quasi-totalité des médias.

François Hollande, à l’issue de son entretien avec le Président israélien Shimon Pérès, a fait une déclaration. Après avoir fait un petit tour d’horizon sur les relations franco-israéliennes et les problèmes régionaux, il en vient à aborder le sujet du conflit israélo-‘’palestinien’’.

Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.

« Il y aura des gestes à faire, de part et d’autre. Des gestes du côté israélien ont commencé d’être produits – la libération des prisonniers – d’autres sont attendus, notamment sur la colonisation. Et puis, il y a des gestes du côté palestinien. J’en parlerai avec Mahmoud ABBAS »



Si du côté israélien les gestes antécédents de bonne volonté sont actés et les futurs entérinés par le gouvernement, nul ne peut prétendre de même en ce qui concerne l’Autorité palestinienne (AP). Voire, nul ne peut lister ceux qui seraient prévus de sa part ! Devant cette carence éternelle, François Hollande s’est, selon ses dires, engagé à en parler lors de sa future rencontre avec le chef de l’AP. Ce qui serait, évidemment, une première et devrait faire la une de toute agence de presse qui se respecte.

Décision qui a cependant déplu à l’AFP !

Dans une vidéo retraçant ce discours et intitulée «Israël: Hollande attend des "gestes" sur la colonisation » (bien que plusieurs sujets aient été abordés lors de cette déclaration un titre différent aurait étonné de sa part), les ciseaux ont donc agit sur le sujet du conflit. C’est ainsi que la citation reprise ci-dessus a été sectionnée de l’exigence présidentielle envers la partie ‘’palestinienne’’.


Exit donc les « gestes du côté palestinien » tant attendus qui, seuls, pourront faire avancer la résolution de ce conflit. L’agence a donc décidé arbitrairement que les lecteurs n’ont pas à être informés de cette intention présidentielle.

Selon un récent rapport européen l’antisémitisme a augmenté en Europe. A n’en plus douter, l’Agence France Palestine, par sa désinformation systématique consolidant le paravent de l’antisionisme, en porte une très large responsabilité !

vendredi 15 novembre 2013

La femme grillagée de Pierre Perret

Chanson de Pierre Perret que l’on n’a pas le plaisir d’entendre souvent.

Quand la femme est grillagée

Toutes les femmes sont outragées 

Les hommes les ont rejetées dans l’obscurité



jeudi 14 novembre 2013

La vision idéologique de Charles Enderlin

Certains s’interrogent sur les raisons de la poussée de l’antisémitisme en Europe et principalement en France. Une hostilité systématique envers les Juifs cachée sous le paravent d’un antisionisme développé dans les médias nationaux par la bouche et/ou les écrits des journalistes à demeure, ou envoyés, en Israël.

L’envoyé permanent de France 2 à Jérusalem, pourtant juif, israélien et, paraît-il, ayant fait son service militaire ne déroge pas à la règle de ses employeurs. Charles Enderlin en bon petit soldat de la guerre larvée qui se joue contre l’Etat du peuple juif a une idéologie à soutenir.

La logique et le bon sens ont, vraisemblablement, déserté sa réflexion !

Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.

Dans un texte intitulé « La vision de Netanyahu », publié dans son blog, il confirme que tout le mal vient des Israéliens ! Il nous affirme qu’il « sera quasi impossible d’évacuer cent mille colons installés au cœur de la Cisjordanie, les 260000 autres étant regroupés dans des blocs d’implantations. En admettant que cela se fasse, resterait le problème de Jérusalem Est (…) »

L’évacuation de tous les Juifs est donc une obligation ? Imaginer un israélien vivre en « Palestine » entant que citoyen de ce pays serait donc irraisonnable ? A bien comprendre, un état judenrein ne le gênerait pas ! Si par mégarde les Israéliens réclameraient l’équivalent, et donc le départ de tous les arabes israéliens, il ne sera sans doute pas le dernier à crier au racisme !

« En admettant que cela se fasse, resterait le problème (…) de l’esplanade des saintes mosquées. Le Mont du Temple pour le Judaïsme et le Haram al Sharif, de l’Islam. Ni les Juifs, ni les Musulmans ne sont prêts à renoncer à leurs lieux saints ».

Faut-il lui rappeler qu’Ehud Barak puis Ehud Olmert, dans leurs propositions de paix en 2000 et 2008, ont accepté de partager l’administration et la propriété du Mont du Temple ? Parallèlement, n’est-ce pas le monde musulman qui refuse à ce jour de reconnaître tout lien entre ce lieu et le Judaïsme ?

Comment expliquer ce ‘’petit oubli’’ de la part de ce ‘’grand professionnel’’ ?

S’en suit une citation de tous les membres du gouvernement qui sont en faveur de l’annexion de « la Cisjordanie appelée  ‘’Judée Samarie’’ ». Ceux qui auront noté les guillemets autour de « Judée Samarie » s’interrogeront sur la provenance du terme Cisjordanie et les raisons des ‘’Palestiniens’’ de ne pas se dénommer, en conséquence, Cisjordaniens ou WestBankiens dans la langue de Shakespeare. Ils ne pousseront cependant pas le ridicule à rappeler à l’envoyé permanent de France 2 qu’en revanche « Juif » vient étymologiquement du terme « Judée ».

Comment expliquer de nouveau ce ‘’petit oubli’’ commis par ce ‘’grand professionnel’’ et sa réprimande subliminale de l’emploi de ces termes par les représentants du peuple  juif ?

« Reste Benjamin Netanyahu. Veut-il un accord ? Apparemment oui, mais à ses conditions. Que l’OLP reconnaisse Israël comme l’état du peuple juif. Que Jérusalem réunifiée reste sous la souveraineté israélienne. Que le Jourdain soit la frontière de sécurité d’Israël et que les négociations ne se déroulent pas sur la base de la ligne d’armistice de 1948. Toutes choses que les Palestiniens rejettent ».

Et que le journaliste ne condamne pas !

Ainsi, est aberrant pour ce dernier l’exigence de la reconnaissance de l’Etat d’Israël comme état du peuple juif ! Ce ‘’professionnel’’ ne poussera pas son intelligence à étudier les raisons de ce rejet ni a se souvenir que l’Olp exige le retour de centaines de milliers de « réfugies » au sein même de cet état ! Ce qui n’incitera pas, évidemment, les Israéliens à remettre leur sécurité à cette gentille ong si avide de libérer la Palestine de toute présence de Juifs. Y compris de Jérusalem, la ville qui n’est pas citée une seule fois dans le livre saint de l’Islam. Avec tout cela comment ne pas comprendre que les Israéliens, impatients d’une frontière sûre telle que l’exige la résolution 242, revendiquent que les négociations ne se déroulent pas sur « la base de la ligne d’armistice de 1948 » ? 1948 ? Quel lapsus révélateur !

Comment expliquer cette nouvelle ‘’gaffe’’ commise par ce ‘’grand professionnel’’ ? L’idéologie fétide qui l’anime aurait-elle pris définitivement le dessus ? Une doctrine qui assure, sur le dossier iranien, qu’il « ne faut donc pas se leurrer, le chef du gouvernement israélien  fera tout pour empêcher la conclusion d’un accord intérimaire à Genève qui ne comprendrait pas au moins l’arrêt total de l’enrichissement de l’uranium en Iran et l’arrêt de la construction du réacteur à eau lourde d’Arack ».

Toutes choses, évidemment, qui n’ont rien à voir avec la production de bombes nucléaires ! L’absurde est poussé ici jusqu’à reprocher au Premier Ministre de ne pas faire confiance en des dirigeants qui ont menti à la communauté internationale depuis plus d’une décennie. « Netanyahu fait feu de tout bois. Il demande aux lobbys pro-israélien et à ses alliés républicains, à Washington, de faire pression sur l’administration Obama afin de maintenir les sanctions internationales imposées au régime de Téhéran ».

mercredi 13 novembre 2013

La propagande ‘’palestinienne’’ en action démentie par Google

On se souvient de la petite vidéo, faite par l’ex-Vice ministre des Affaires étrangères israélien Danny Ayalon, désireuse d’expliquer simplement les raisons du conflit israélo-arabe. Petit film qui a fortement déplu à la partie arabe qui a chargé deux charmantes jeunes filles de s’introduire, par les prouesses de la technique, en son sein afin de corriger la ‘’propagande’’ israélienne.

Une ‘’correction’’ qui laissera le spectateur, doté d’un minimum de réflexion, plié en quatre !

Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.

« Je ne sais pas ce que tu as fumé Danny, mais essaies-tu de me dire que, moi palestinienne, je n’existe pas ? Tu veux dénier que mes ancêtres ont existé ?» interroge la ‘’candide’’ jeune fille dans cette vidéo reprise en main.

Sûre de son fait, et de l’éducation qu’elle a reçue, elle assure que « La Palestine est le nom qui a été utilisé pour décrire la zone entre la Méditerranée et le Jourdain aussi loin que 450 avant l’ère chrétienne ». Et pour enfoncer le clou au plus profond de la cervelle des étourdis n’ayant pas appris leur catéchisme : « Un homme dont vous avez sans doute entendu parler, né à Bethléem, une ville de Palestine…Attendez, est-ce que Jésus n’était pas palestinien ? ».

Avec de tels arguments, qui peut rivaliser ? Danny Ayalon peut aller se rhabiller !

Sauf que le spectateur plié en quatre, mais remis de ses émotions, s’interroge encore si Jésus n’est pas le dernier des ‘’Palestiniens’’, faute de tout autre indice démontrant un quelconque passé du ‘’peuple palestinien’’, en Palestine ou ailleurs ?

Ngram Viewer est une application linguistique proposée par Google, qui permet d’observer l’évolution de la fréquence d’un ou de plusieurs mots ou groupe de mots à travers le temps. Au vu des résultats donnés aux propositions « Palestine », « Juifs palestiniens » et «Arabes palestiniens », dans les langues dominantes telles l’anglais, le français et le russe, l’impression première de la ‘’disparition du peuple palestinien’’ depuis Jésus se confirme fortement !

Aussi loin que l’on remonte dans les siècles, on retrouve, au plus tôt, l’usage du terme « Palestine » en français et à partir de 1627. Le groupe de mots « juifs palestiniens» est aperçu, quant à lui, dans des ouvrages en anglais à partir de 1826 alors que « arabes palestiniens » l’est en russe mais pas avant 1894, 1898 en français et 1911 en anglais. Ce qui fait très juste pour crier que le ‘’peuple palestinien’’ est un ancien peuple dépouillé de son territoire !

lundi 11 novembre 2013

C’est la faute d’Israël !

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, est décidé à contrecarrer tout arrangement laissant à l’Iran la possibilité d’un nucléaire militaire. Pour se faire, il a engagé un bras de fer politique et médiatique contre les puissances désireuses de trouver un terrain d’entente avec le régime des ayatollahs en annonçant, haut et fort, que son pays ne serait nullement engagé par l’accord passé et que, si nécessaire, l’armée passerait à l’offensive. Une position inconfortable pour les négociateurs occidentaux assurant, la main sur le cœur, qu’ils agissent dans l’intérêt bien compris de la planète.

Du point de vue israélien cet accord rappellerait étrangement l’époque munichoise du siècle passé.

Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.

Les dirigeants du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Chine + Allemagne) ont donc repoussé au vingt novembre prochain les pourparlers qui, selon certains experts, mèneront tout de même vers une entente accordant un allégement des sanctions économiques internationales sans contraindre, pour autant, le régime de Téhéran à renoncer, une fois pour toutes, aux possibilités de se doter d'un arsenal nucléaire.

Accord qui ne contentera pas l’Etat d’Israël et le poussera vraisemblablement à prendre l’initiative d’une destruction des sites perses. Outre la condamnation unanime onusienne qui ne surprendra pas et la réaction militaire iranienne prévisible, la réaction politique et diplomatique de ce pays sera de justifier alors la construction de l’arme nucléaire comme conséquence des actes guerriers de « l’entité sioniste ».

Ainsi, sera légitimé, aux yeux de l’opinion mondiale, le besoin sécuritaire de l’Iran !

Une autre hypothèse est celle qu’aucun arrangement ne soit trouvé le vingt novembre prochain et que l’Iran se voit contraint à une faillite économique. Une banqueroute qui conduirait immanquablement à une révolte du peuple et à la chute du régime. Scénario cauchemardesque pour les ayatollahs qui les incitera à passer rapidement le cap nucléaire militaire pour ainsi faire chanter la communauté internationale à la mode coréenne du nord et faire lever les sanctions.

vendredi 8 novembre 2013

John Kerry, un médiateur hors pair…pour les ‘’Palestiniens’’

Le Secrétaire américain John Kerry a accordé à la chaîne israélienne Aroutz 2 une interview concernant principalement les négociations entre les Israéliens et l’Autorité palestinienne (AP). Si le ton général était conciliateur voire moralisateur, se voulant rassembleur et faiseur de paix, il n’en reste pas moins que quelques vérités ont été dites de façon plus que subliminale.

Ce qui n’est probablement pas tombé dans l’oreille d’un sourd mais plutôt dans celle des dirigeants de l’AP.

« Si vous dites que vous travaillez pour la paix et que vous voulez la paix en Palestine, et toute la Palestine concerne les gens qui y vivent, comment pouvez vous dire que vous apprêtez à construire sur un territoire qui, au final, sera la Palestine ? Cela fait passer un message que, peut-être, vous n’êtes pas sérieux ».

Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.

John Kerry est-il lui-même sérieux lorsqu’il dessine les frontières de la « Palestine » sans que l’Etat d’Israël ait son mot à dire ? Est-il sérieux lorsqu’il voit en les « colonies » des villes illégitimes plutôt que d’inclure « les gens qui y vivent » comme d’éventuels futurs citoyens de cet état ? Est-il un bon médiateur lorsque, disant tout ceci, il incite l’Autorité palestinienne à l’intransigeance et vers une exigence rappelant un temps inique précédant de peu la renaissance de l’Etat du peuple juif ? Est-il conscient qu’il place ainsi, par la bande, le Mont du Temple, premier lieu saint du Judaïsme, entant que propriété de la « Palestine » car situé au-delà des « frontières de 1967 » ?

En un mot, pense t-il que le peuple israélien acceptera à ses côtés un état interdisant toute présence juive en son territoire et des lieux saints hors de leur patrimoine et de leurs libres accès ?

Il faut craindre que oui si l’on réfléchit à ce qu’il dit quelques phrases plus loin !

« Est-ce qu’Israël veut une troisième intifada ? (…) Si l’on n’ouvre pas les différents entres les Palestiniens et les Israéliens, si l’on ne trouve pas un moyen de faire la paix, l’isolement d’Israël grandira, la délégitimation d’Israël grandira ».

Au vu de la liste des exigences intangibles des ‘’Palestiniens’’, refuser cette capitulation serait donc à ses yeux une justification d’une action armée et d’une campagne internationale contre la légitimité du seul état juif.

A n’en pas douter, les Israéliens en tremblent d’avance !

mardi 5 novembre 2013

Le processus de paix est bien mort !

Les Etats Unis d’Amérique vont, semble t-il, imposer leur propre plan de paix au conflit israélo-arabe si les belligérants ne font pas de progrès en ce sens d’ici janvier 2014. Il est donc intéressant de réfléchir aux concessions qui seront exigées des deux parties et principalement de l’Autorité palestinienne (AP), lesquelles l’administration d’Obama ne pourra en faire l’impasse pour complaire à l’air du temps anti-israélien.

Revendications qui risquent d’alimenter le soupçon d’impartialité en faveur de « l’entité sioniste » ! Ce qui ne surprendra nullement ceux qui connaissent le fonctionnement intellectuel de la communauté musulmane et de leurs alliés islamogauchistes.

Si les USA contraindront peu ou prou l’Etat d’Israël à se retirer aux « frontières de 1967 », gageons qu’ils ne pourront soutenir l’idée d’une « Palestine » nettoyée de la présence civile juive, tel que l’exige l’AP. Ce qui impliquerait la poursuite de la « colonisation » israélienne et la continuité de la vie juive dans ce que fut le berceau du Judaïsme.

Gageons que, déjà, la solution américaine commencera à déplaire !

Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.

En ce qui concerne la sécurité de l’Etat d’Israël, et l’exigence de ce pays à en être lui-même le garant, elle ne pourra, là encore, être rejetée. Il sera très difficile, en effet, d’imposer aux Israéliens d’accorder leur crédit en des individus qui rêvent à un pays judenrein. D’autre part, les suites du retrait unilatéral de la bande de Gaza sont là pour stopper les appels à la confiance.

Pour ce qui concerne le « droit au retour des réfugiés » au sein même de l’Etat du peuple juif, nul ne pourra ordonner le suicide collectif au nom de ces droits de l’homme dévoyés dans l’objectif unique d’éradiquer le seul état du peuple juif sur la planète.

Gageons qu’à ce stade l’Autorité palestinienne abandonne la table des négociations pour se tourner vers… Barak Obama ? L’Union Européenne ? Le Conseil de Sécurité ?

Vaudeville garanti aux spectateurs !

dimanche 3 novembre 2013

Un nouveau retrait unilatéral annoncé ?

Tzipi Livni, la Ministre de la Justice et négociatrice dans le processus de paix, a appelé le parti travailliste, fort de ses quinze mandats, à entrer, dès la fin des primaires qui les occupent actuellement, dans la coalition gouvernementale afin d’influer en faveur de la solution à deux états qui déplaît tant au parti Habayit Hayehudi. Ainsi, pense t-elle, la balance penchera dans une ‘’direction positive’’ et, évidemment, la paix adviendra !

La politique, c’est si simple parfois !

Cependant, outre que cette demande politique installe automatiquement l’Etat d’Israël dans le rôle ‘’d’objecteur à toutes paix’’ et l’Autorité palestinienne (AP) dans celui qui n’espère que celle-ci, tout quidam, un tantinet équilibré, s’interrogera donc sur cette ‘’paix’’ que nous promet la cheffe du parti Hatnouah au sortir du processus ?

Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.

Une paix qui, selon les exigences jamais abandonnées par l’AP depuis les premiers pourparlers, sommera l’état du peuple juif de se retirer jusqu’aux frontières d’Auschwitz, plus communément désignées comme les « frontières de 1967 ».

Une paix qui ne conçoit Jérusalem-est que comme la capitale de la « Palestine » en devenir. Une capitale comprenant en son sein le premier lieu saint du Judaïsme et bien sûr judenrein, à l’image du pays qu’elle représentera.

Une paix qui exigera de mettre la sécurité des Israéliens entre les mains ‘’palestiniennes’’ suite au refus de l’AP de voir une quelconque ombre d’un soldat de Tsahal à ses frontières.

Une paix qui donnera aux seuls « réfugiés palestiniens » de père en fils le choix de sa future demeure. Soit au sein d’Israël, soit en « Palestine » ou ailleurs. Des options inévitablement accompagnées d’un dédommagement conséquent israélien pour les désagréments subis suite au ‘’vol de leurs terres’’ et, bien sûr, leurs ‘’expulsion’’ en 1948 !

Par ces revendications constantes et inacceptables mais aussi à lire les autres exigences de l’Autorité palestinienne, ce même quidam un tantinet équilibré se questionnera sur la galère dans laquelle s’est placé l’état du peuple juif et sur l’objectif final de l’AP, si évident pour lui et si peu visible par la négociatrice israélienne, ministre de la Justice et chef d’un parti politique ?

Un objectif qui ne sera jamais accepté par tout israélien refusant l’éradication de son pays, le seul état juif de la planète.

Autrement dit, refusé par la quasi-totalité du peuple israélien !

Les ‘’négociations’’ se termineront officiellement dans six petits mois, sinon avant. Il ne restera alors plus au Premier ministre israélien qu’à déclarer la fin de toutes ces négociations ubuesques, l’intention israélienne de tracer unilatéralement ses propres frontières, d’annexer tous les nouveaux territoires placés ainsi sous sa juridiction, d’attribuer la nationalité aux ‘’palestiniens’’ s’y trouvant et le désirant et, pour finir, d’effectuer le retrait des territoires attribués d’office à la « Palestine ».

Le tout en gardant seul la main mise sur la sécurité aux nouvelles frontières et sur l’espace aérien. Cela jusqu’à ce qu’une paix bien réelle se dessine.

vendredi 1 novembre 2013

Le plan de ‘’paix’’ d’Elie Barnavi

Elie Barnavi est un ancien ambassadeur d’Israël en France et toujours professeur d’histoire. Mais surtout membre de La Paix maintenant, ce que d’aucuns traduisent par La Paix à tous prix. Dans un article diffusé par I24news il s’interroge sur l’action de Barak Obama : « Mais que diable font les Etats-Unis au Proche-Orient ? ». Au vu de ses compétences professionnelles passées et présentes, le lecteur s’attend, pour le moins, à une explication intellectuelle du niveau de celles-ci.

Bien que déçu, la chute n’étonne pas.

«Les prises de position et agissements de l’administration Obama laissent une impression pénible d’improvisation brouillonne et impuissante » dit-il.

Sur la Syrie, « Obama s’est volontairement lié les mains et a ridiculisé au passage ses alliés, au premier rang desquels la France ».

Sur l’Egypte, « la politique américaine a atteint des sommets d’incompétence. Réussir à passer pour favorable aux Frères musulmans aux yeux de leurs adversaires et complice des militaires aux yeux des Frères musulmans, voilà qui s’apparente à un véritable exploit ».

Sur l’Iran, « Encore faudrait-il que cette politique ne fût pas conçue à partir d’une position de faiblesse et d’indécision chroniques ».

Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.

C’est suite à cet inventaire succinct, sans mansuétude mais très réaliste, et la question posée dans le titre que le lecteur s’attend à lire sous la plume d’Elie Barnavi quelque conseil à Obama.

Celui-ci ne sera pas désappointé ! Comme l’a clamé Laurent Fabius, et d’autres ‘’intellectuels’’ avant lui, le conflit israélo-palestinien est le père de toutes les batailles

« Obama comprend-il que son seul moyen de redorer son blason serait de conduire à bon port les négociations israélo-palestiniennes ? Il lui reste six petits mois pour le prouver ».

Au vu des sympathies idéologiques de l’auteur, chacun imaginera donc aisément que le « bon port » se trouve quelque part sous la contrainte, ‘’amicale’’ et très intéressée, imposée à l’Etat d’Israël le ‘’fauteur de guerre’’.

- Ainsi, Jérusalem devra être divisée. Plus exactement, la veille ville devra passer sous le seul règne ‘’palestinien’’. Ainsi, les Juifs devront se rendre à Al-Qods pour y prier.

- La nouvelle « Palestine » dans les ‘’frontières de 1967’’ devra devenir judenrein.

- L’Etat d’Israël, état du peuple juif ne sera pas reconnu comme tel.

- Celui-ci devra se contenter des garanties internationales et des casques bleus pour se charger de sa sécurité.

- Le droit au retour des « réfugiés palestiniens », soit environ sept millions selon le recensement de Saëb Erekat, devra être solutionné par Israël.