mardi 21 février 2012

Charles Enderlin et Laurent Zecchini font une triste paire


On ne présente plus les deux ‘’journalistes’’ qui, du haut de leur clavier et concernant le conflit proche-oriental, nuisent, à longueur de colonnes et de reportages, à la bonne compréhension et à l’intelligence de leurs habitués. Enderlin de France 2 et Zecchini du quotidien Le Monde ne démordent pas quant à l’accusation du ‘’meurtre’’ de l’enfant Mohamed A-Dura par les soldats israéliens en l’an 2000. Un ‘’crime’’ dont nul n’a encore une seule preuve à ce sujet. Pas même la couleur du sang de l’enfant ou même du père qui, paraît-il fut blessé. Un manque qui n’a pas empêché Laurent Zecchini d’être, comme beaucoup dans la profession, signataire de la pétition Pour Charles Enderlin. Une carence qui n’a pas embarrassé l’envoyé permanent à Jérusalem de reprendre, sur son blog, un de ses articles en soutien où, évidemment, la thèse de l’assassinat est confortée malgré un énième procès perdu.

Le papier en question, intitulé Quand M. Nétanyahou récupère politiquement des thèses médicales, affirme leur vision à travers le prisme de l’arrêt rendu le 15 février dernier par la Cour d’Appel de Paris. Un jugement qui a relaxé le Docteur Yehuda David qui avait certifié avoir opéré le père de l’enfant en 1994. Soit quelques bonnes années avant le ‘’drame’’.

Ce verdict n’étant pas en la faveur de leur théorie anti-israélienne, Laurent Zecchini fait donc appel au « professeur Rafi Walden, directeur adjoint de l’hôpital Sheba de Tel-Aviv, l’un des responsables de l’ONG humanitaire Médecins pour les droits de l’homme, une conscience morale incontestée, qui se trouve être… le gendre et médecin personnel du président israélien Shimon Pérès ! »

Avec une telle carte de visite comment aller contre ? Un individu, cependant, qui, concernant l’Affaire Mohamed A-Dura, n’a fait que consulter le dossier médical de Jamal A-Dura sans jamais contrôler sa véracité. Un dossier que la partie civile n’a pas jugé bon de présenter au tribunal mais qui, en revanche, a servi la plaidoirie du chirurgien Yehuda David. Bref ! Une carte de visite qui alourdit plus qu’il n’aide la paire de journaleux dès lors que l’on sait que ce dossier médical, constitué par un hôpital jordanien, est datée du 02 octobre 2000 alors que Jamal A-Dura à traversé la frontière internationale deux jours plus tard. Soit le 04 octobre 2000.

Mais d’autres incohérences s’installent dès lors que l’intelligence retrouve sa liberté !

La première d’entre elles est de s’étonner que Jamal A-Dura lise le français. La seconde est de savoir qu’il lui a été possible, à partir de la bande de Gaza, de s’abonner à l’hebdomadaire communautaire français Actualité juive dans lequel fut diffusé le témoignage du Docteur Yehuda David. La suivante est de sourire à l’idée du coût d’une procédure judiciaire. Mais la meilleure est de s’interroger quant aux raisons de Jamal A-Dura, partie civile en ce procès, qui lui ont interdit de se présenter devant une commission de médecins pour dater ses blessures et garantir une victoire judiciaire ?

Une victoire qui aurait empêché définitivement tout quidam d’affirmer, haut et fort, que son absence justifie l’accusation de la « mise en scène » destinée à porter atteinte à l’image d’Israël.

La paire de journaleux ne nous informera pas sur tous ces sujets, malgré que l’accès à celui-ci leur soit facile.

Qui lui a fourni le journal ? Lui a traduit l’article ? Financé son procès ?

Elle préfère se contenter d’escamoter les raisons de l’absence de tout contrôle médical de ses blessures. De radoter « l’histoire du petit Mohammed Al-Doura, cet enfant palestinien dont la mort dans les bras de son père, en octobre 2000, avait été filmée par un cameraman du correspondant de France 2 à Jérusalem ». D’assurer que « la cour d’appel ne s’est pas prononcée sur le fond » et que « La relaxe de la cour stipule simplement que le médecin n’était pas de mauvaise foi et qu’il s’est exprimé sur une base factuelle suffisante ».

Bref ! Pas de quoi rassurer leurs fans. Des allégations qui ressortiront probablement dès lors que la Cour de Cassation confirmera le 28 février 2012 la relaxe de Philippe Karsenty. Un  procès de plus qui autorisera alors celui-ci, le Docteur David, Benjamin Netanyahou et tous leurs soutiens -et ils sont nombreux- à crier « victoire pour la justice et pour la vérité » !

Un succès qui autorisera alors à confirmer que la déontologie n’est plus de mise à France 2, au quotidien Le Monde mais aussi dans tous les organes de presse qui ont soutenu et supporte encore le ‘’professionnel’’ plutôt que la recherche de la vérité.

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Ci-dessous, la traduction d’un éditorial de Yaakov Achimeir paru dans Israel Hayom : L’Etat doit soutenir les combattants de la vérité

Ils n’étaient pas des soldats anonymes, mais ils étaient et sont restés des soldats solitaires ; aujourd’hui leurs noms sont déjà connus : le médecin Dr. Yehuda David et l’économiste politique et critique des médias Philippe Karsenty. Je me souviens du temps où Karsenty, le citoyen français, parcourait les bureaux des employés et des ministres à Jérusalem en suppliant : « Allons, aidez-moi à effacer l’accusation de crime rituel qu’est la mort de Mohammed al-Dura. » Combien il était déprimé d’être considéré comme le « fou du village », en raison de son combat. Bientôt, la Cour de Cassation de Paris doit trancher sur le pourvoi de France 2, qui refuse de reconnaître que ce ne sont pas les tirs de Tsahal qui ont tué Mohammed al-Dura, contrairement à ce qu’a affirmé cette chaine de Télévision.

Nous espérons qu’il sera relaxé, comme l’a été le Docteur David.

Il est aussi de notre devoir de rappeler un autre combattant, totalement anonyme, lui, qui était en première ligne pour la défense d’Israël : la ligne qu’on appelle « Hasbara », pour contrer les mensonges et fausses accusations des médias. Cet homme était un avocat juif anglais, Steven Sugar, qui a combattu pour dévoiler un rapport interne de la BBC, le Rapport Balen (http://en.wikipedia.org/wiki/Balen_Report). Ce rapport  examinait en profondeur si les reportages de la BBC sur le conflit Israélo palestinien, étaient biaisés au détriment d’Israël.

Cette semaine, la Cour Suprême de Grande Bretagne a rejeté la demande de publication du Rapport, et a justifié la demande de la BBC de refuser sa publication. De quoi ont donc eu peur les responsables de la BBC, en dissimulant le contenu du rapport critique ?

L’avocat Sugar, décédé entre-temps, ne sait pas que sa demande a été rejetée. Mais lui aussi, a livré combat pendant des années, tout comme Karsenty le Français,  et comme le Docteur David, l’Israélien. Et je demande : « l’Etat s’est-il associé aux côtés de ces 3 personnes admirables afin de les soutenir, les aider, leur remonter le moral… ?

Ayant suivi de près « le fou a l’idée fixe », Karsenty, ma réponse définitive est : « Non et non. »

Cette semaine, à la demande du premier ministre, le gouvernement doit décider du remboursement des frais énormes du Docteur David.

Lui aussi, comme la « troïka », a mené notre combat.

Nous savons qu’aujourd’hui, la guerre se pratique, non seulement avec des tanks et des avions, mais aussi au niveau de la « hasbara ».

Il n’y a pas l’ombre d’un doute : les batailles livrées par Karsenty, le Docteur David et l’Avocat Sugart, (Z,L) ne sont pas les dernières.

Cette guerre continue. Nul ne sait quels en seront les résultats,  mais  il faut en tirer une leçon et la mettre en application.

L’Etat doit soutenir et encourager  ces combattants anonymes  et annoncer clairement : « Vous n’êtes plus seuls. »

7 commentaires:

Marcoroz a dit…

Oh, ça fait déjà bien longtemps qu'il n'y a plus aucune déontologie du côté de France 2, du Monde et d'autres encore.

Vive la vie ! a dit…

Voilà le commentaire Que j'ai laissé sur le site d'Enderlin :

" Vive la vie ! dit :
Votre commentaire est en attente de validation.
21 février 2012 à 16 h 41 min
Monsieur Enderlin,
pourquoi vous obstinez-vous à nier l’évidence ?
Les faits sont têtus, et la mise en scène est évidente.
Votre mensonge sans vergogne a assez fait de mal, a assez tué. Admettez enfin que vous avez endossé – sciemment ou pas – la propagande palestinienne la plus hénaurme. "

Publiera, ou publiera pas ?
- Pour ma part, je n'ai pas le moindre doute; Enderlin a bien trop peur des faits...

Anonyme a dit…

Ces 2 journalstes partagent leur HAINE d'Israel. Maxime

Victor PEREZ a dit…

Vive la vie

Il me semble que votre commentaire est déjà supprimé

Vive la vie ! a dit…

Eh oui, cher Victor !

Enderlin ne supporte pas les faits. Les faits lui donnent ses bubons. Enderlin censure la moindre contradiction. Pallywood est son credo, et il ose asséner que ses détracteurs sont... des conspirationnistes !

Audiard disait que " les cons osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnait ".
- On vous avait reconnu, Charles Enderlin.

Dalton Neilson a dit…

À ne jamais oublier que ce « pallywood » à servi comme écran de fond à la bestialité de l'égorgement de Daniel Pearl.

Marcoroz a dit…

Enderlin ose dire que ses détracteurs sont des conspirationnistes ! Eh oui ! Il orne sa page d'accueil d'une citation (apparemment de Thomas Friedman, jouraliste américain) selon laquelle, au Proche-Orient, tout le monde serait adepte des théories du complot. Quel mépris pour les populations de la région, aussi bien arabe, druze et arménienne que juive ! Mais qui est-ce qui se dit victime d'un complot dirigé contre sa propre personne ? Enderlin lui-même ! La contradiction lui a sans doute échappé... à moins qu'il s'inclue dans ceux qu'il considère comme des conspirationistes?