dimanche 11 septembre 2011

Echos de la campagne législative de la huitième circonscription

Bien que l’Etat d’Israël soit le sujet d’une haine environnante croissante et de plus en plus visible, la campagne pour la députation représentant les Français y vivant se poursuit le plus tranquillement possible.

Suite à l’éjection soudaine et sans avertissement du poste de « Représentante Spéciale de la France pour la dimension économique, culturelle, commerciale, éducative et environnementale du processus de paix au Proche-Orient » de Valérie Hoffenberg, dès lors sa prise de position « personnelle » connue s’affichant contre une reconnaissance de la  « Palestine » par la France à l’Onu à la session prochaine, cette dernière a communiqué sur son avenir propre. Elle ne regrette rien et continuera à se battre pour ses idées « comme Secrétaire nationale de l’UMP en charge des relations avec les clubs, les think tanks et les partis politiques, comme Conseillère de Paris et surtout dans le cadre de la campagne électorale pour représenter les Français de la 8ème circonscription vivant à l’étranger ».

Croire que les électeurs, après cette claque publique et retentissante sur un sujet primordial les concernant directement, vont maintenir une quelconque sympathie envers un parti qui les ignore et bafoue leurs intérêts basiques est totalement utopique. 

Cependant, Valérie Hoffenberg en est persuadée et continue de se présenter accolée à l’image de l’UMP !

Du côté de Daphna Poznanski-Benhamou, candidate représentante des couleurs du Parti Socialiste, les électeurs ne sont guère mieux servis. Cette dernière se retranche derrière les déclarations « répétées des leaders du Quartet (États-Unis, Union Européenne, Russie, ONU), qui n’ont eu de cesse d’affirmer : « les actions unilatérales par l’une des parties ne peuvent pas préjuger de l’issue finale des négociations et ne seront pas reconnues par la communauté internationale ». Le bon sens, ajoute t-elle, « conduit en effet à comprendre que la formule « deux États pour deux peuples vivant en paix côte à côte » ne peut se réaliser que dans le cadre d’une reconnaissance mutuelle, une nécessité absolue. Comment y parvenir sans négociations ? ».

Elle aussi se prononce donc contre toute action unilatérale ’’palestinienne’’ et donc contre un éventuel appui de la France à l’Autorité palestinienne. Honnête intellectuellement, elle reconnaît que « la grande formation politique qui porte ma candidature, le Parti Socialiste français, a exprimé dans un communiqué du Bureau National le 14 juin dernier, une position favorable à la reconnaissance d’un État palestinien par l’ONU, tout en s’en remettant aux Israéliens et aux Palestiniens pour établir les frontières définitives de l’État palestinien, régler la question du statut de Jérusalem et la question des réfugiés ».

Un Parti Socialiste qui, dans le cas d’une victoire présidentielle, devra composer sa majorité avec le soutien des Verts, du Parti communiste et du Front de gauche. Partis politiques dont il est inutile ici de rappeler leur antisionisme primaire.

Voilà donc deux candidates juives aimant, à n’en pas douter, Israël mais représentantes de deux mouvements politiques s’affichant, sans hésitation, contre les intérêts de celui-ci. Deux partis qui, en somme, s’avèrent n’être que boulets pour ces candidates car nul doute ne demeure quant à la position des électeurs de cette circonscription et le rejet sans appel de ceux-ci.

2 commentaires:

Edgar DARCH a dit…

difficile en France en effet de parler d'un état Palestinien qui ne causerait aucun risque de préjudice à Israël dans le futur, ou d'un territoire juif vieux de plus de 3000 ans attestés par des traces historiques indéniables - A mon avis, il faudrait faire un rappel historique bien argumenté des faits, puis se positionner clairement pour une solution en rapport avec l'histoire et la mémoire - Quitte à se démarquer de son groupe politique - Personnellement c'est ce que je ferais pour sauver et ma conscience et ma liberté -

Anonyme a dit…

On comprend qu'il est risqué d'être marginalisé, voire chassé de son parti si l'on rappelle les faits historiques attestés vieux de plus de 3000 ans et, partant de là, les risques de la création d'un état palestinien qui ne reconnaitrait pas l'existence d'Isrël ou des frontières vitales pour lui - Si c'était moi, je me positionnerais selon la mémoire historique attestée et selon les conditions vitales d'une telle initiative, quitte à mefaire chasser de mon parti, en sauvant ma conscience, mon honneur et ma liberté -