vendredi 22 juillet 2011

Des hommes de paix ou de guerre ?

Il est bon de savoir que quelques ‘’grand hommes’’ européens se penchent sur le berceau de la ‘’Paix’’ au Proche-Orient. Hubert Vedrine à leur tête. Dans un «APPEL. Pour la reconnaissance de l’Etat palestinien » ceux-ci « appellent les gouvernements de l'Union européenne à reconnaître l’Etat de Palestine en septembre » car l’Europe a déjà admis que les ‘’Palestiniens’’ « se sont rapprochés de cet objectif en construisant un système de gouvernance cohérent et après avoir reconnu qu’ils ont coopéré avec Israël sur les questions de sécurité » (sic).

Il faut croire que ces ‘grands hommes’’, et l’Europe donc, sont quelque peu malvoyants. Voire quelque peu malveillants envers l’état juif car nul n’ignore que les ‘’élus’’ de l’Autorité palestinienne ont dépassé depuis longtemps la date limite de leurs mandats, y compris son Président Mahmoud Abbas. Ce qui pose la question de leurs légitimités.

Le second point frisant le ridicule est l’assertion d’une « cohérence » dans la gouvernance de la région appelée à devenir la future « Palestine ». Un territoire divisé où y règnent, sans partage, les deux frères ennemis que sont le Fatah et le Hamas. Ce qui rendra « la nécessité pour la Palestine indépendante de négocier avec Israël sur la base des paramètres reconnus internationalement » problématique, voire impossible. Sauf à négocier l’existence de deux « Palestine ».

Les paramètres, nous disent-ils plus loin, « internationalement agréés pour un accord de paix – qui garantirait la sécurité de l’Etat d’Israël et d’un Etat de Palestine viable – ont été réitérés par le président Obama dans son discours du 19 mai ». Des paramètres qui, cependant, oublient l’élément de base primordial que peut être la reconnaissance d’Israël comme nation du peuple juif. Des paramètres bien vagues et nullement agrée par ce pays dont même Barak Obama ne se fait pas totalement le coursier. Ce qui a causé l’échec de la dernière réunion du Quartet. Mais de cela aucune mention.

Le troisième point éludé rapidement par ces anciens dirigeants européens mais essentiel pour toute Paix digne de ce nom n’est autre que celui de la sécurité de l’état d’Israël. A lire leur appel, il n’y aurait plus de problèmes de ce genre à régler !

Les vingt-deux « roquettes artisanales » tombées sur le territoire israélien à partir de la bande de Gaza pour les seuls vingt-deux jours du mois de juillet ne sont pas, à leurs yeux, une preuve évidente que le Hamas se refuse à toute paix. Un groupe pourtant reconnu par l’UE comme terroriste, ne craignant nullement pour sa sécurité l’Autorité palestinienne, prêt à la supplanter dès que possible et refusant à ce jour les trois conditions du Quartet. A savoir, le renoncement à la violence, la reconnaissance d’Israël, et celui des accords signés. Seul le benêt, suite à ce petit rappel, refoulera un doute quant à la bonne jugeotte de ces ‘’hommes de paix’’.

En fait, le seul point qui préoccupe ces derniers n’est autre que « la fin de l’occupation ». Tous les arguments étalés le long de cet appel n’ont d’autre objectif que celui-ci et non pas celui de trouver le moyen d’assurer vraiment une paix définitive pour le peuple juif. Et par la bande pour tous les peuples avoisinants.

C’est à ce genre d’appel que l’on jauge de la nature des signataires. Une nature qui fait regorger tous les vrais pacifistes.

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