lundi 19 mai 2008

Les ‘’idiots (in)utiles’’ à l’œuvre

Dans un article publié par Le Figaro, Georges Malbrunot nous apprend que « La France parle avec le Hamas ». Bernard Kouchner, le Ministre des affaires étrangères, quant à lui nous confirme ce fait : « Avoir des contacts c’est nécessaire, nous en avions avant l’invasion de Gaza. Ce ne sont pas des relations mais des contacts, il faut que nous puissions parler » !!!

Les être civilisés ont inventé l’art du dialogue afin de permettre l’échange de points de vue et le règlement des différents par des voies amicales. Tout, effectivement, vaux mieux que le sang et les larmes versés. Mais peut-on imaginer un instant que ce choix est aussi la doctrine du Hamas ? Seuls les idiots utiles secondés par les antisémites le confirment. Alors, Kouchner idiot utile ? A l’étude des faits et des gestes du Hamas, il le semblerait.

« (…) ils étaient prêts à accepter un État palestinien dans les frontières de 1967, ce qui équivaut à une reconnaissance indi¬recte d'Israël »

La première moitié de cette phrase émane incontestablement du Hamas. Pourquoi, effectivement, ce parti politique se priverait de l’objectif d’agrandir le territoire sous son contrôle ou de recouvrer le « troisième lieu saint de l’Islam » ? Toutes choses qui, si elles se réaliseraient, ne feront qu’accroître sa popularité auprès de la rue ‘’palestinienne’’ et arabe et lui permettre de mettre à exécution ce qui est écrit clairement dans sa charte fondatrice. Un état islamique du Jourdain à la mer Méditerranée. Exit Israël.

Quant à la seconde partie de la phrase citée en exergue, elle n’est que l’appréciation de son auteur (partagée par de nombreux idiots utiles), Yves Aubin de La Messuzière, diplomate français de haut rang, ancien ambassadeur en Irak et patron de la direction Afrique du Nord, Moyen-Orient au Quai d'Orsay. On peut facilement supposer la réaction de l’israélien moyen, premier concerné par le conflit, face à cette évaluation politique française si fine. Sinon le dégoût, l’ironie.

Dans la suite de l’article, Georges Malbrunot résume succinctement le raisonnement du Quai d’Orsay : « La stratégie d'isolement du Hamas est inopérante. Ce dernier n'a rien cédé sur ce qu'on exige de lui pour qu'il devienne fréquentable, et la paix ne peut pas se faire avec la moitié seulement du peuple palestinien ». D’où l’idée de « contacts » tissant des « passerelles » aux fins de contraindre le Hamas à plus de souplesse dans le processus de paix. Faut-il être naïf pour croire que par la parlotte les idiots utiles français vont recevoir ce qu’Israël n’a pas, à ce jour, obtenu par la persuasion des armes !? A savoir, plus de terrorisme à son encontre, la reconnaissance de son existence ainsi que celle des accords signés avec l’Olp. Les palabres avec l’Iran peuvent témoigner de l’inefficacité de telles solutions.

A l’examen de la posture politique du Hamas, il ne fait aucun doute que c’est un mur entre les peuples que son intransigeance a construit. Si ce n’était absurde et triste pour les valeurs que l’occident est sensé défendre, il faudrait parodier ces diplomates prêts à toutes concessions sur le dos d’autres : « La stratégie d'isolement de Ben Laden et d’Al-Qaïda est inopérante. Ces derniers n’ont rien cédé sur ce qu'on exige d’eux pour qu'ils deviennent fréquentables, et la paix ne peut pas se faire avec une partie seulement du peuple musulman ».

Proposeront ils alors des ‘’contacts’’ tissant des ‘’passerelles’’ afin de freiner l’expansion de l’islamo-fascisme à travers la planète ? Gageons qu’aucun idiot utile du quai d’Orsay, ni aucun Ministre des affaires étrangères français ou du monde occidental ne s’avisera à proposer de telles inepties.

vendredi 16 mai 2008

La Nakba

Comme en reflet de l’anniversaire du jour de l’indépendance de l’état d’Israël, les ‘’Palestiniens’’ ont célébré le soixantième anniversaire de leur « jour de Catastrophe (s) », la Nakba dans leur langage. Date du 15 mai 1948 où, de leurs prise de conscience soudaine d’être un peuple (dont le ciment unique est la haine du Juif), ils allèrent de Nakba en Catastrophes ou inversement.

Aussi loin que l’on peut remonter dans le temps, leur première Nakba fut de refuser de créer un réel partenariat avec les pionniers juifs dans les domaines aussi variés que la médecine, la technologique, l’agriculture, l’éducation ou même dans celui des droits de l’homme et, bien sûr, de la femme. A voir leur situation actuelle mais aussi celles de leurs pays frères il est compréhensible de les voir, aujourd’hui, si accablés.

La Nakba suivante, sans que la liste évidemment ne soit exhaustive ou dans l’ordre chronologique, fut celle de collaborer aux diverses tentatives d’éradication de l’état juif et d’être contraints d’assumer leur part d’échecs militaires et d’humiliations totales. Soixante années (et plus) de ce régime cela forge incontestablement un sentiment de haine à l’encontre des Israéliens mais aussi d’impuissance à construire une vie remplie de succès.

Leur troisième Nakba fut celle d’avoir refuser de créer un état sur la partie de terrain attribuée en 1947 par les puissances internationales d’alors. Une Catastrophe qui contraint jusqu’à nos jours une grande partie de ce ‘’peuple’’ à vivre dans des camps de ‘’réfugiés’’, selon les lois hostiles du pays hôte, pour servir de ‘’causes saintes’’ aux pays frères dans leurs objectifs anti-israéliens, antisionistes et antisémites.

Être dirigé par des criminels s’apparente également à une Nakba. Des corrupteurs, des dictateurs, des assassins furent et sont encore leurs dirigeants. Ne pouvoir faire partie de cette ‘’élite’’ corrompt évidemment ceux susceptibles de désirer vivre tout simplement en bon voisins.

Faire l’éloge de l’islamo-fascisme en permanence est une énième Nakba. Une Catastrophe qui voit les mères se réjouir de la mort de leurs fils ; les enseignants inculquer la supériorité raciale et machiste ; les prêtres prédire au mieux la putréfaction des infidèles ; ou encore la ‘’justice’’ condamner tout opposant à cette doctrine. Idéologie qui traine dans son sillage son lot de guerres, de malheurs et de crimes. L’Irak, l’Afghanistan, la ‘’Palestine’’, le Liban, l’Algérie sont symboliques de l’avenir qu’elle promet à ses sympathisants.

D’autres Catastrophes peuvent être énoncées ici. Mais point trop n’en faut.

L’humiliation et l’offense ressenties par les ‘’Palestiniens’’ du succès permanent de l’Etat d’Israël depuis sa renaissance sont les parfaits reflets de la joie des Israéliens à y vivre, y procréer, y construire. Le tout dans l’objectif de servir de modèle ou de phare aux peuples encore démunis de cette force spirituelle qui forge le peuple juif depuis la nuit des temps.

Et cela est probablement la pire des Nakba pour les islamo-fascistes.

jeudi 1 mai 2008

Nicolas Sarkozy, ami d’Israël ?

J’ai écouté le discours de Nicolas Sarkozy à l’Institut national des sciences appliquées et de la technologie (INSAT), en Tunisie, sur son projet d’Union pour la méditerranée. Je fus très attentif lorsqu’il aborda la place que devra tenir Israël au sein de cette nouvelle institution. Je ne fus pas surpris d’apprendre que ce pays y aura toute sa place. Sauf, que pour cette affirmation courageuse dans un « pays arabe », le Président de la République s’est senti obligé de réciter la litanie de vérités convenues sur le conflit israélo-arabe. Il était loin, très loin, du simple bon sens mais, en revanche, bien chaussé des sabots de ses prédécesseurs.

« (…) il faut un Etat moderne, démocratique, viable pour les Palestiniens et jamais on ne trouvera la solution si on ne reconnaît pas cela(…). J’irai le dire en Israël au mois de juin prochain », a affirmé le président, pour qui « la garantie de la sécurité d’Israël, c’est qu’Israël ait à ses frontières un Etat viable, un Etat démocratique, un Etat moderne, un Etat où il y aura la Cisjordanie et Gaza ».

On ne peut douter de la sympathie de Nicolas Sarkozy à l’égard d’Israël. Ce que l’on peut lui reprocher, par contre, est son refus d’affirmer, en terre musulmane, le bon sens qui assaille tout quidam concerné par un règlement « juste et durable » de ce conflit. Un refus qui exhale la peur de voir le monde musulman s’en prendre aux Français ainsi qu’aux intérêts de la France. Un déni de bon sens qui allègue, depuis le premier choc pétrolier (1973), que la cause du conflit est la ‘’colonisation’’ israélienne et non pas la violence anti-israélienne, antisioniste et antisémite née depuis le renouveau de l’idée d’un retour des Juifs en leur terre ancestrale pour y refonder le foyer juif détruit près de deux millénaires auparavant. Nul ne peut en effet affirmer, sans se déjuger, que la ‘’colonisation’’ disparue, la paix adviendra en cette région. En revanche, si la haine envers l’Etat d’Israël disparaît, un nouvel état arabe « moderne, démocratique, viable pour les Palestiniens » verra le jour et, ainsi, sera « la garantie de la sécurité d’Israël ».

Un autre fait, commun aux successifs présidents français, démontre son manque de courage d’assurer les valeurs universelles, les droits de l’homme mais aussi ceux des peuples à s’autodéterminer comme bon leur semblent. Nicolas Sarkozy, comme ses prédécesseurs, reconnaît facilement le caractère musulman des pays de l’OCI. Pour ce qui est du caractère juif de l’état d’Israël, près d’un an après son élection il réfléchit encore à ce sujet !!! Est-ce, peut être, pour ne pas contrer le désir d’une « solution juste pour les réfugiés » ? Abou MAZEN, que Nicolas Sarkozy -selon ce même discours- soutient « de toutes ses forces » n’en attend pas moins de la politique arabe de la France.

Un autre sujet du conflit proche-oriental est escamoté lors de tout discours en pays musulman par la Présidence française. La ville de Jérusalem. Ville créée par un Juif, pour les Juifs, ignorée de tous temps par les non-juifs mais revendiquée comme ville sainte et capitale par les arabes de Palestine. Un peuple né suite aux échecs successifs des différentes tentatives d’éradication de l’état d’Israël, le foyer juif décidé par la résolution internationale 181.

Le discours de Nicolas Sarkozy devant les étudiants tunisiens calque parfaitement la raison d’état français. Les quelques sept millions d’Israéliens ne font pas le poids face aux centaines de millions de musulmans, face au pétrole, au gaz et aux pétrodollars qu’ils détiennent.

Il est donc affligeant de voir qu’un ami déclaré d’Israël, aux commandes de la France, néglige le simple bon sens, maintient la politique de l’autruche quant aux droits essentiels du peuple israélien, et se vante d’aller prochainement expliquer devant son parlement la solution au conflit qui, évidemment, résulte de la politique pro-arabe de la France.

Israël, heureusement, a connu des amis plus valeureux que cela.