mardi 28 novembre 2006

Une énième ‘’analyse’’ du conflit

Renaud Girard se présente comme Grand Reporter dans le préambule qui précède son ‘’analyse’’ : « Depuis l'assassinat de Yitzhak Rabin en 1995, rien ne va plus pour Israël ». Grand par la taille ? Peut être. Mais sûrement pas par sa connaissance du conflit, par la rigueur exigée par son devoir d’informer honnêtement après vérification des faits et par son respect accordé à son lectorat. Tout cela mis bout à bout fait de lui comme démontré ci-dessous, en fait, un petit télégraphiste au service étranger du Figaro.

Dans le texte, et après avoir fait l’éloge du disparu (z’’l), il s’en prend à « Son successeur, Shimon Pérès, (qui) manqua l'occasion, fournie par l'émotion populaire consécutive à l'assassinat du premier ministre, de se débarrasser de ces colons religieux qui empoisonnent la vie et détruisent la réputation de l'État hébreu depuis un bon tiers de siècle. Pourquoi n'a-t-il pas aussitôt démantelé les colonies les plus provocatrices - et donc les plus coûteuses en termes de sécurité - comme celle d'Hébron, installée par des illuminés venus d'Amérique en plein milieu de la vie arabe ? ».

Outre que pour lui Hébron doit revenir aux ‘’Palestiniens’’ malgré l’histoire de cette ville dans le Judaïsme, et qu’une ‘’guerre’’ des Juifs ne lui fait sûrement pas peur, il ose s’en prendre à Shimon Pérès, alors Premier Ministre intérimaire le temps d’une campagne électorale, de surcroît sanglante du fait des démocides réalisés par le Hamas & co. Un Premier ministre, véritable instigateur des « accords d’Oslo », qui fut battu électoralement par Benjamin Nétanyahou pour la simple raison que le peuple israélien refusait, déjà, de poursuivre la négociation « comme si le terrorisme n’existait pas ». La célèbre maxime d’Yitzhak Rabin (z’’l) louangé par le pamphlétaire du Figaro.

Autre ‘’vérité’’ assénée par ce petit télégraphiste. « En refusant de tendre une main amicale à l'OLP, Nétanyahou ne fit que renforcer les islamistes du Hamas, qui, eux aussi, pensent que la Palestine est un don de Dieu non négociable, accordé bien sûr à l'Oumma des musulmans ». L’honnêteté intellectuelle aurait été de rappeler que sous le mandat de ce Premier Ministre les attentats suicides diminuèrent considérablement, avant de reprendre, malheureusement, sous le mandat du nouveau gouvernement d’Ehud Barak. Des démocides, rappelons le, ayant comme objectif premier de faire craquer le peuple israélien avant de lui exiger l’innommable. A savoir l’éradication de son pays. Fallait il donc que le Premier ministre en place fasse des risettes à Yasser Arafat, le plus grand assassin de Juifs depuis Hitler, ou au Cheikh Yacine, l’invalide au sourire carnassier ?

Autre perle péchée dans ce texte si trouble. Après avoir reproché à Israël son refus d’évacuer un « territoire palestinien », Hébron, ou son « immobilisme » face aux ‘’colons’’, voici qu’il reproche à Ehud Barak sa « précipitation ». Ce qui, bien sûr, on l’aura compris, est dans sa plume aussi un reproche : « Se retirer du Liban-Sud n'était pas une mauvaise idée en soi. Mais pourquoi ne pas avoir eu la patience d'attendre que l'armée libanaise soit prête à remplacer Tsahal ? Le Hezbollah combla le vide, chanta victoire et appela les Palestiniens à renoncer aux « leurres » de la négociation pour reprendre le combat armé contre l'« ennemi sioniste ».

D’après vous, combien de temps aurait il fallu attendre pour que l’armée libanaise sois prête, voire disposée, à remplacer l’armée israélienne ? Il y a ceux qui condamnent Israël pour ses diverses « occupations » ; il y a aussi ceux qui lui reprochent ses « libérations » de territoires. Allez comprendre ! L’essentiel, n’est il pas que Renaud Girard s’y retrouve ?

Dernière affirmation lue dans ce qui se veut être une « analyse » faite par un ‘’expert’’ : « (…) les Israéliens n'ont pas eu le courage d'expliquer à leurs amis américains au début de l'année 2003 que leur invasion inutile de l'Irak n'allait faire que sanctuariser le réel pays dangereux de la région, à savoir l'Iran des mollahs ». Il est évident que Renaud Girard, lui, savait en 2003 ce qui se passerait en 2006 en cette région. D’ailleurs ! Demandez lui ce qui va se passer en 2010. Il vous pondra, aussitôt une « ANALYSE ».

Digne, évidemment, de celle que je viens de critiquer. Mais de cela, il s’en moque. Il sera tout de même payé par le quotidien Le Figaro.

lundi 27 novembre 2006

La ‘’réalité’’ de David Grossman

La lecture du discours de David Grossman, lors de la dernière cérémonie à la mémoire d’Itzhak Rabin (z’’l), me laisse une étrange impression. Il ne fait aucun doute que cet écrivain israélien célèbre à travers le monde de par ses livres, mais aussi pour ses prises de positions en faveur du « camp de la paix », aime Israël. Tout comme moi, et beaucoup d’autres, sans que l’on soit, pour autant, ‘’classé’’ dans ce camp par ceux qui ‘’détiennent’’, évidemment, la vérité.

Ce qui me chagrine dans ce texte, c’est la part de naïveté qui émerge. A vouloir à tout prix la Paix, ne finit on pas par avoir la guerre ? L’histoire récente d’Israël nous le confirme tous les jours. Mais malgré cela, David Grossman continue à croire en un partenaire au sein du monde arabe, qu’il soit ‘’Palestinien’’ ou Syrien.

Lors de ce discours, il a adjuré le Premier Ministre Ehud Olmert, aux fins de trouver une solution à la situation actuelle, à s’adresser aux « Palestiniens, par dessus la tête du Hamas, à leurs modérés qui, comme vous et moi, s’opposent au Hamas et à ses actes.(…) ».

Leurs ‘’modérés’’ sont ils majoritaires pour pouvoir croire que la solution au conflit peut être, à travers eux, ainsi trouvée ? Si oui, peut on imaginer qu’aucun Premier ministre depuis Rabin (z’’l) n’a eu la volonté d’y mettre un terme définitif ? Cela serait un peu court. Ehud Barak, par les négociations à Camp David, a t-il fait autre chose que d’encourager les ‘’modérés palestiniens’’ ? Ariel Sharon, par l’évacuation de la bande de Gaza et de quatre implantations en Samarie a t-il exacerber autant ces ‘’modérés’’ pour qu’ils élisent majoritairement à la tête de l’Autorité palestinienne une organisation crée dans l’unique dessein d’éradiquer un état souverain et légitime ?

Croire autant en la force de ces ‘’modérés’’, n’est il pas tout simplement naïf de la part d’un individu qui se veut intellectuel ?

Un autre paragraphe de ce discours me laisse interdit. Celui concernant la Syrie. « (…) Donc, si le Président Assad déclare que la Syrie veut la paix, même si vous ne le croyez pas, même si nous sommes tous méfiants à son égard, vous devez lui proposer une rencontre, et le jour même. N’attendez pas même un seul jour (…) ».

Qui peut vraiment assurer, sans totalement se ridiculiser, la réalité de la volonté de paix syrienne ? Pour parler de paix, suffit il seulement d’affirmer son intention ou faut il, pour le moins, donner des preuves concrètes de son nouvel engagement ? Faut il qu’un pays, à l’envie irrationnelle de vivre en paix, s’engage en des négociations sans avoir, auparavant, des certitudes quant aux sérieux du partenaire ?

Faut il donc, toujours, continuer à faire l’autruche et négliger l’expérience acquise ? David Grossman était, à n’en pas douter, un chaud partisan du retrait total du Liban, selon les directives onusiennes, en l’an 2.000. Six années plus tard, une deuxième guerre du Liban a éclaté pour la simple raison que l’envie d’éradiquer Israël a été plus forte que celle de construire un avenir aux enfants du sud de ce pays voisin. De par cette nouvelle confrontation, l’écrivain y a perdu son fils Uri (z’’l), et le pays que nous avons en commun, que nous aimons ardemment mais différemment, a perdu un enfant de plus. Un Juif et un Israélien que ces hordes de tarés d’Allah n’auront plus sur leur chemin du Djihad mondial.

Cela, il me semble, David Grossman ne l’a pas encore compris. Que lui faut il donc, ainsi qu’à ceux qui le suivent, pour comprendre que pour faire la paix il faut être tout simplement deux. Et qu’en attendant, Israël se doit d’imposer sa force afin de protéger, autant que faire se peut, ses citoyens. Tout autre attitude conciliante nous entraînera, malheureusement, vers d’autres deuils et non pas vers une vie meilleure pour les nôtres.

dimanche 19 novembre 2006

Reste t-il un espoir pour l’Europe ?

Réfléchissons un peu. Début novembre, Israël a été l’auteur d’un drame qui ôta la vie à 19 ‘’Palestiniens’’ dont 16 d’une même famille. Drame dont l’enquête, ordonnée par l’échelon politique, affirme l’erreur technique. Lors de toute guerre, la méprise, quelle qu’elle soit, est partie intégrante des conflits et coûte toujours la vie d’innocents. L’essentiel étant que les autorités compétentes la reconnaissent et en assument pleinement la responsabilité morale afin d’en tirer les conclusions pour éviter toutes récidives.

Dans un état de droit comme l’est l’Etat d’Israël, on peut être sûr que la Justice, qui mérite sa majuscule et est enviée par les peuples d’autres pays occidentaux, n’aurait point hésité à traîner devant ses prétoires ceux qui auraient intimé l’ordre d’assassiner des innocents. Qu’ils soient simples soldats, partie prenante de l’état-major ou personnels politiques en place.

Dans cet état, les Médias, libres de tous groupes de pressions et qui eux aussi méritent leur majuscule et sont enviés par plus d’une démocratie, n’auraient pas hésité à informer leur lectorat, et au-delà, de tout mensonge et/ou tentative de dissimulation d’une vérité forcément déplaisante pour le pouvoir en place. Le quotidien Haaretz aurait, à n’en pas douter, encore une fois ‘’servi’’ fidèlement ceux qui dénigrent à longueur de temps Israël à l’étranger.

Toujours dans cet état, petit par la taille mais grand par les valeurs défendues, les Ongs -tels Shalom Archav ou encore Betseleem pour ne citer que celles-ci- auraient manifesté leurs condamnations par médias interposés, saisis la communauté internationale ainsi que la Justice israélienne, voire celle d’une autre nation dotée, par ses propres lois, d’une ‘’juridiction universelle’’.

Bref ! Israël, dans le cas d’un ordre malveillant et sortant du cadre légal de la légitime défense aurait, à n’en pas douter, été montré du doigt avant d’avoir à répondre de cet ‘’assassinat’’ collectif.

Mais voilà ! Rien de tout cela n’est au programme de la Justice, des Médias et des Ongs. Alors quid de cette condamnation de l’assemblée générale qui réclame une nouvelle commission d’enquête sur le « massacre de Beit-Hanoun » ?

De l’attitude de la majorité systématiquement anti-israélienne, qui ne connaît des Droits de l’Homme que le moyen de condamner tous ceux qui la freinent dans l’expansion de sa Djihad, rien de surprenant. Les véritables Démocrates en sont conscients. Mais que dire de l’Union européenne, France en tête, qui a voté à l’unisson cette commission d’enquête ? Qu’elle mette en doute la véracité de l’enquête militaire israélienne, peut être… Mais la sérénité de la Justice indépendante de ce pays ??? ou celle des Médias qui ont comme motivation l’information et l’investigation ??? ou encore celle des Ongs israéliennes dont tout un chacun reconnaît leurs parti-pris post-sionistes !!!!

Comment peut elle expliquer, l’Europe, qu’elle a adjointe sa voix à ceux qui ne recherchent que la condamnation d’Israël puis sa mise au ban de la société pour, enfin, réussir leur vœu le plus cher, à savoir son éradication totale et définitive ????

Quel est donc le bénéfice immédiat tiré de sa participation onusienne au diktat des dictatures et monarchies musulmanes, sinon le pétrole, les pétrodollars et l’achat d’une tranquillité toute relative ? Cela vaut il le fait de perdre son âme et bafouer les valeurs qui ont fait l’Europe ? A long terme, rien n’est moins sûr.

Pour avoir ignoré les véritables sources du conflit, la session de l’Assemblée générale s’est transformée, une fois de plus, en farce. Pour s’être interdit de contraindre le monde musulman à assumer ses responsabilités dans ce conflit, l’Europe s’est métamorphosée en complice conscient des assassins de toute paix en cette région, et donc de ceux qui ne vivent que par et pour le meurtre des Juifs, avant celui des croisés comme ils disent.

L’Europe s’est fourvoyé une nouvelle fois. Rien ne permet d’espérer, malheureusement un mieux, voire une guérison prochaine.

vendredi 10 novembre 2006

‘’L’analyse’’ de Michel Barnier

Michel Barnier fut, un temps, Ministre des Affaires étrangères. Affaires si étrangères à sa compréhension que son éviction sans ménagement du gouvernement par Jacques Chirac ne fut pas une perte pour la France. Il a donc du temps, peut on penser, pour tenter de comprendre ce qui lui a échappé lors de son ministère. A lire sa dernière opinion (sic) publiée dans Le Figaro on en doute fortement.

C’est ainsi que l’on peut y lire que « La victoire des démocrates aux élections de mi-mandat (…) font aussi obligation à George Bush, de redéfinir la politique américaine (…) en Irak et en Israël- Palestine. Cette redéfinition nous concerne également au plus haut point, car il s'agit rien moins que de la paix du monde ». Pas plus, pas moins.

A sa lecture des événements de cette région, on apprend qu’« Au Liban, mes amis redoutent une guerre civile qu'ils n'ont hélas que trop connue. C'est le triste résultat de l'action inconsidérée d'Israël au pays du Cèdre qui, loin d'avoir « éradiqué » cet été le Hezbollah comme il s'en était fixé le but, a renforcé ses positions et l'ont rendu encore plus vindicatif que par le passé ».

Ah ! Si Israël s’était laissé bombardé tranquillement sans esquisser la moindre autodéfense… les amis de ce diplomate seraient ils, actuellement, au bord d’une guerre civile ??? La réponse saute aux yeux.

Autre étrangeté de ce diplomate féru de politiquement correct : « Parallèlement, l'État hébreu, déstabilisé par ce qu'il faut bien appeler son échec au Liban, s'enfonce dans une répression de plus en plus violente à l'encontre des Palestiniens ». Il est évident que si le ‘’vainqueur’’ Nasrallah se terre encore de nos jours dans un bunker ce n’est que pour cause de modestie. Quant à la ‘’répression des Palestiniens’’, il va sans dire que leurs ‘’résistants’’ ont, eux, le droit d’infliger aux populations israéliennes voisines la terreur continue de roquettes qui sont d’après la terminologie française « artisanales » !!!

A lire, par ailleurs, la suite de son pamphlet anti-israélien, l’on comprend aisément que si les ‘’Palestiniens’’ tentent d’assassiner des Israéliens ce n’est que par vengeance : « L'horrible raid sur Beit Hanoun, comme tous ceux qui l'ont précédé, a produit de nouvelles haines, et donné l'occasion au Hamas de radicaliser encore ses positions ». La bavure, l’erreur technique ou humaine est devenue un « horrible raid » qui se perd parmi tant d’autres... Affirmation qui dégoûte plus d’un d’avoir eu, un jour, ce triste sir comme ministre.

D’autres stupidités du même genre, notamment sur l’Irak, l’Iran et l’Afghanistan meublent l’espace accordé généreusement par le quotidien à Michel Barnier. Des niaiseries qui affirment toutes un danger imminent si la politique américaine ne s’avisait de changer radicalement.

Et quelle serait sa solution à tous ces problèmes ?

Un ETAT palestinien.

Vous avez bien lu. « Un État aux frontières protégées par une force d'interposition semblable à la Finul II, qui aura également la charge de garantir la sécurité d'Israël » (…) C'est pour les États-Unis le moment ou jamais de faire pression sur Israël pour qu'il accepte la création de cet État palestinien.(…) Il faut, en effet, créer un nouveau climat propice à la paix entre Israéliens et Palestiniens. C'est la condition de base d'une paix générale dans la région. Et au-delà »

Et dire que ce sont de tels individus qui font la politique de la France. Cette France qui faute d’avoir l’envergure d’une politique qui défend les valeurs qui l’on faite se presse aux côtés de ce monde arabo-musulman, quitte pour cela vendre Israël comme le fut, il n’y a pas longtemps, la Tchécoslovaquie.

Pas un moment n’est venu à la conscience de ce si petit esprit que si le monde arabo-musulman reconnaissait le droit d’Israël de vivre en paix et en sécurité dans des frontières sûres et reconnues, la région serait en paix et les populations musulmanes de ces dictatures ne seraient point éduquées à la haine des Juifs et d’Israël.

On ne peut demander à Michel Barnier à la fois de réfléchir et d’être ministre. Cependant, on peut être sûr d’une chose. C’est qu’il préfère les honneurs.

jeudi 9 novembre 2006

Il y en a marre !

Devons nous nous morfondre en regrets pour être des compatriotes israéliens de celui ou ceux qui ont bombardé par erreur une habitation peuplée de civils ‘’palestiniens’’ ? Devons nous présenter nos excuses au monde entier pour cause de soutien indéfectible à cette armée qui a un code éthique, unique en son genre, érigé en véritable doctrine humaniste ? Devons nous supplier tous les ‘’moralisateurs’’ que compte cette triste planète afin que l’on pardonne à Tsahal l’erreur ayant amené la bavure de Beit Hanoun et non le « massacre » comme intitulé par la propagande antisémite palestinienne et repris ‘’gaiement’’ par celle d’Europe ?

Bien sûr que non !

Il est triste que des civils périssent lors d’actions militaires. Mais c’est la loi de la guerre. En ce cas très précis, peut on ignorer que ces ‘’Palestiniens’’ savaient le danger encouru par les actions entreprises dans leur entourage immédiat par les terroristes tirant sciemment des roquettes sur Israël afin de tuer et blesser volontairement le plus grand nombre de Juifs ? En aucune manière !

Il est évident que si nulle menace n’existait à l’encontre d’Israël à partir de ce territoire, ces victimes seraient encore parmi nous. Si le peuple israélien assume les conséquences des choix de leur Etat, quels que soient ses gouvernements, alors aux ‘’Palestiniens’’, et à eux seuls, d’assumer ceux que les ignobles individus qu’ils se sont choisis comme dirigeants leur font encourir. Et que nul ne vient ensuite nous faire le reproche d’agir afin de nous prémunir de toutes actions dangereuses pour les nôtres.

Les excuses ne font qu’accroître l’espoir de nos ennemis de nous éliminer, un jour, de la surface de la terre. Il est temps, pour nous, d’arrêter de penser et d’agir selon la ‘’morale’’ occidentale instituée par ceux qui ne risquent, pour le moment, ni leur confort et/ou ni leurs vies. Il est temps d’agir selon nos propres valeurs et surtout selon nos propres intérêts. Il est temps d’imposer la paix au monde arabo-musulman. En cela, qu’il faut leur faire comprendre qu’Israël utilisera la force préventive contre ceux qui prônent la violence à son encontre ou la négociation à ceux qui reconnaîtront honnêtement le droit des Juifs à disposer d’une parcelle de terre ancestrale afin de vivre en paix et en sécurité selon nos désirs bi-millénaires.

Peu de nations amies sont prêtes à défendre concrètement ce droit. La réalité affirme chaque jour un peu plus l’isolement d’Israël dans la défense de son existence. Ce pays se retrouve, petit à petit, en place d’une Tchéquie de 1938 dépourvue des Sudètes dans l’intérêt bien compris de la marche du monde.

Et la marche du monde, sans notre droit à l’existence en paix, doit, à l’avenir, nous être totalement indifférent. Aux hommes politiques israéliens, toutes tendances confondues, de le faire comprendre à ceux qui ont la condamnation sélective, l’accusation rapide et le bûcher prêt à être utilisé.

Le sang juif, israélien en la circonstance, n’a que trop coulé. Il est temps que cela cesse.