mercredi 26 avril 2006

Air du temps

Depuis mon retour définitif sur la terre de mes ancêtres, près de neuf mois environ, j’ai acquis une sensation que je n’éprouvais pas lorsque je résidais en France. En effet ! Où que je me trouve en Israël, je palpe la haine qui entoure ce pays, et, en conséquences, cette animosité dirigée directement à mon encontre et envers les miens parce que Juifs, Sionistes et refusant de se soumettre au diktat islamique.

Au nord, les tarés du Hezbollah ne rêvent que de nous ensevelir sous leurs douze milles roquettes ( non artisanales celles-ci ) sous le fumeux prétexte de la récupération du territoire des « fermes de Sheba » qui, pourtant, n’a jamais appartenu au Liban. Nul, en Israël, n’est convaincu de la ‘’justesse’’ de cette cause qui, si elle s’estompait pour une raison ou une autre, serait remplacée aussitôt par une nouvelle.

A l’ouest, l’observation des dires des politiques et des ‘’intellectuels’’ européens ne rassure nullement les habitants de la seule démocratie du Proche-orient. Boycotts et manifestations anti-israéliens accompagnent quotidiennement le soutien exclusif aux ‘’victimes palestiniennes’’ du ‘’colonialisme’’ israélien qui, de surcroît, prend ‘’plaisir à humilier le faible’’, lorsqu’il ne ‘’l’assassine’’ pas en direct sous les caméras ‘’neutres’’ d’un média ‘’objectif ’’ !!! Un doigt accusateur toujours dirigé dans la même direction, et cela quelque soit le délit et son auteur réel, développe ce sixième sens qui vous fait sentir que vous êtes un être à part : le Juif bouc émissaire, sujet de tant de détestation par le passé.

A nos abords immédiats, voire en notre sein, c’est le Hamas -et donc l’Autorité palestinienne par sa prise de pouvoir démocratique- qui se charge de distiller la haine du juif et de l’Israélien. Leur ‘’explication’’ quant au dernier attentat de Tel-aviv prouve, si besoin était, que la haine est bien établie et n’est pas prête de s’affaiblir de sitôt.

A l’est, se sont les Iraniens qui -bien que n’ayant nulles frontières communes avec Israël mais également aucun grief à son encontre- se préparent à une deuxième Shoah pour le peuple du livre. Concevoir, ne serait-ce qu’un instant, les dégâts occasionnés par une seule bombe nucléaire sur le centre du pays, vous installe durablement le sentiment de peur au sein de vos entrailles et vous fait saisir, aussi, toute l’intensité de l’agressivité qui tenaille ces cerveaux dérangés. Imaginer que mon pays laissera la République islamiste se doter de cette possibilité, c’est ne rien comprendre au désir du Juif de vouloir vivre et à sa ténacité à transmettre son message universel.

A la lecture de ces quelques constats, je comprends mieux aujourd’hui les ressentiments des Juifs des années 1930 et leurs craintes justifiées des lendemains européens. Pour parachever le parallèle entre ces deux époques, j’ai la pénible impression d’être dans la situation de ce Juif que l’opinion mondiale et les lois spéciales et exclusives conçues à son encontre désignent comme unique responsable du mal être mondial, et que seule sa mort expiatoire pourra y remédier.

Cependant, la différence essentielle avec cette triste période est que le peuple juif, grâce à l’Etat d’Israël, est dorénavant en mesure et possède la volonté de répliquer à toutes les menaces d’où qu’elles viennent.

A bon entendeur, salut ! Et que D… fasse que ces bêtes immondes entendent.

jeudi 20 avril 2006

Itinéraire d’un enfant criminel

Que faire d’autre que de tenter de comprendre le cheminement qui a conduit le criminel contre l’humanité à assassiner neuf personnes et à blesser près de soixante dix autres à la gare routière de Tel-aviv, lundi dernier dans un attentat-suicide ? Samy Salim Hadad, qui fut l’auteur de ce massacre abominable dénoncé par le président de l’Autorité palestinienne -pour cause d’image de marque de la « cause palestinienne »- mais justifié par le gouvernement hamasien, avait seize ans. Un âge ou les garçons de nos régions démocratiques et civilisés rêvent plutôt aux filles et aux futilités qu’apporte l’adolescence, mais aussi se préparent à choisir une voie qui leur permettra de vivre, tant bien que mal, dignement et à construire une famille pour y procréer la vie ! Dans certaines parties de la communauté musulmane, de plus en plus large, les enfants de cet âge se transforment, malheureusement, en bombe humaine sans nul espoir d’échapper à la mort ‘’paradisiaque’’ promise par leurs aînés.

Comment peut on expliquer cette particularité, sinon par le lavage de cerveau qu’ils subissent depuis leurs naissances ?

Samy Salim Hadad est né au cours de la première Intifada, en 1990, quelque part en Judée et Samarie. Agé d’un peu plus d’une année, il compta, en compagnie familiale, les scuds irakiens s’écrasant sur la région de Tel-aviv tout en dégustant les sucreries distribuées, à chaque explosion, par son voisinage immédiat.

Si, âgé d’un peu plus de trois ans en 1993, le paraphe apposé par son leader historique sur les « accords d’Oslo » l’inquiéta quelque peu, en 1994 les successifs discours en arabe de Yasser Arafat le tranquillisèrent quant au plan par étape de la reconquête de la totalité de la Palestine et sur le sort des Juifs ‘’l’occupant’’.

L’assassinat d’Itshak Rabin (z’’l) en 1995, par un ‘’allié’’ du camp adverse, lui fit comprendre que la « guerre d’Oslo » était bien entamée et que nulle crainte ne demeurait plus au sujet du projet de deux états en paix vivant côte à côte. Les attentats-suicides organisés par le Hamas, qui firent chuter Shimon Pérès aux élections de 1996, le persuadèrent que le dénouement était proche et la voie choisie la bonne.

L’éducation scolaire, financée en grande partie par l’Union européenne, compléta son ‘’éducation’’ à la haine dès son entrée en cours préparatoire -notamment par l’absence de toute présence de l’état d’Israël sur les manuels scolaire-, et l’imam de son quartier lui enseigna les versets du Coran considérant les Juifs comme « des singes et des porcs », des êtres immoraux n’ayant aucun droit sur une « terre musulmane ».

En l’an 2000, à l’âge de dix ans, il remercia chaleureusement France 2 d’avoir filmer, en ‘’direct’’, « l’assassinat de Mohamed Al-Dura ». En 2002, c’est le « massacre de Djenine », condamné par tous les Droits de l’hommisme que compte la planète, qui le poussa sur la voie du Djihad en promettant de devenir un ‘’martyr’’ au plus tôt.

Etc. etc.

L’itinéraire décrit ici, bien que très succinct et supposé, est plausible et laisse concevoir que des enfants aux cerveaux lobotomisés sont légions dans cette contrée et au service de potentats locaux. Peu d’espoir nous est donc promis quant a une normalisation de la société ‘’palestinienne’’ pour les générations à venir, mais aussi au sujet de la communauté musulmane dans sa quasi totalité

Est il loisible, alors, d’imaginer que la Paix au Proche-orient est imminente, et que toute autre solution qu’un divorce définitif, franc et massif et de longue durée, entre Israéliens et ‘’Palestiniens’’ est envisageable ?

Nul partisan sincère d’un apaisement du conflit ne l’affirmera sans être déconsidéré aussitôt.

vendredi 14 avril 2006

L’histoire et Le Monde

Le quotidien du soir dit de ‘’référence’’ a encore sévit, dans les colonnes de sa rubrique « Opinions », en publiant un point de vue de Shlomo Sand, « professeur d'histoire contemporaine à l'université de Tel-Aviv » et intitulé « Est-on trop indulgent envers Israël ? ». Au vu du titre honorifique de l’auteur, tout un chacun peut donc espérer un enrichissement intellectuel qu’il pourra retirer de la lecture du texte. Et pourtant, sauf à vouloir refaire l’histoire, il ne pourra éviter de remarquer les nombreuses contre-vérités écrites dans ce pamphlet et qui ont permis, de ce fait, sa sélection par le responsable du journal.

Voici une petite sélection de ce que forme l’avis du ‘’professeur’’, et qui plaît tant aux détracteurs de son pays.

« Après le refus historique permanent d'Israël de reconnaître ne serait-ce qu'une part de responsabilité dans l'origine du problème des réfugiés palestiniens en 1948 (…) ».

« Refus historique » ? Quel refus ? Quand ? Par quel gouvernement ou loi ? ‘’L’historien’’ ne nous en dira pas plus. Ni, d’ailleurs, sur la part elle-même des responsabilités réelles israéliennes de ce départ car inexistante.

« (…) (le Hamas) n'a pas pour autant rejeté totalement l'idée d'une reconnaissance mutuelle, laissant même entendre qu'il y serait disposé sous certaines conditions ».

Il semblerait que ‘’l’historien’’ n’a pas lu la charte de l’organisation terroriste ni ne comprend la stratégie des ennemis de son propre pays. Pour un professeur, tout cela fait tâche. Car, comment concevoir qu’Israël consente à souscrire à ces « conditions », sans au préalable exiger la reconnaissance de son existence ?

« L'Etat d'Israël, c'est un fait, n'a jamais reconnu une Palestine dans les frontières de 1967, pas plus qu'il n'a reconnu Al Qods (la partie arabe de Jérusalem) comme capitale de l'Etat palestinien (…) ».

Est il utile de rappeler qu’Israël a accepté la résolution onusienne 181, et donc la création d’un état arabe en la Palestine mandataire avec des frontières de 1948 plus large que celles de 1967 ? Faut il évoquer, encore, la proposition de Moshé Dayan de rendre les territoires conquis en 1967 contre une paix définitive et les trois refus de la ligue arabe réunit à Khartoum?
Bien sûr que non. Sauf à vouloir réduire l’intelligence de ce ‘’professeur’’ à sa juste mesure. C’est à dire à pas grand chose.

« Israël édifie un mur de séparation, non pas sur son territoire, mais sur celui des Palestiniens »

Pourquoi ce mur ? Pourquoi maintenant ? Etait-ce, par hasard, pour protéger les citoyens israéliens des actes barbares du Hamas qui, paraît il, est prêt à reconnaître Israël « sous certaines conditions » ? Par ailleurs, fallait il construire cette clôture de sécurité sur le territoire israélien et, ainsi, accorder une prime aux terroristes ?

« Israël met tout en oeuvre pour annexer la partie orientale de Jérusalem, y compris ses Lieux saints ».

Jérusalem, capitale du seul peuple juif à travers tous les temps devrait donc être la capitale d’un ‘’peuple’’ dont on peine à connaître son histoire récente, tout comme il nous est impossible de trouver une seule citation de cette ville dans le Coran.

Après s’en être pris aux réalités du terrain, Shlomo Sand s’en prend au vœu du peuple juif d’avoir un état régit par ses lois et ses coutumes.

« (…) le parti Notre maison Israël d'Avigdor Liberman, (…) veut exclure des frontières d'Israël les régions peuplées d'Arabes israéliens afin de parvenir à un Etat juif "homogène". Ce parti, qui prône ouvertement une épuration ethnique, jouit désormais d'une pleine légitimité dans la culture politique israélienne »

Ce qui est bon pour les ‘’Palestiniens’’, serait donc moins bon pour les Israéliens ! Ainsi, le fait de rendre tout territoire, avant son évacuation, Judenrein (sans Juifs) est conforme à l’esprit et aux règles installées des ‘’Droits de l’hommistes’’. Mais détourner une frontière afin que des arabo-israéliens deviennent concitoyens de leurs frères dans l’état en devenir n’est rien d’autre qu’« épuration ethnique ». N’est-ce pas là une conception du deux poids et deux mesures ?

« Ehoud Olmert l'a invité à rejoindre son gouvernement, selon le principe que seuls des partis juifs et sionistes peuvent participer à sa coalition. De ce fait, il confirme ce qui est connu de tous : l'Etat d'Israël n'est démocratique que pour ses juifs et juif pour ses Arabes ».

Il y a des Juifs dans les nations arabes et musulmanes qui souhaiteraient que leurs pays soient l’équivalent en droit et démocratie d’Israël à leur égard. Ces quelques Juifs auraient, entre autre, quelques députés décriant le système qui régit leurs vies, des journaux libres et indépendants, des émissions télévisuelles sous-titrées en hébreu ou, encore, le droit d’aller et venir en Israël sans courir le risque d’être emprisonnés à leur retour. Liste non exhaustive, de bien entendu.

On l’aura compris, le ‘’professeur’’ n’est autre qu’un idéologue au service des ennemis d’Israël. Le bon sens, qualité exigée à l’endroit de celui qui a pour charge de former la jeunesse, fait largement défaut dans cette satire du conflit. On ne peut donc s’étonner, que Le Monde retienne cette opinion comme valable.

Tout autre attitude de ce journal de propagande serait preuve de tournant doctrinal. Et, à ce jour, nulle intention de ce genre titille les cerveaux de ses dirigeants.

samedi 8 avril 2006

Les plumitifs et le sang israélien

Y a t-il une chance pour qu’un jour, certaines plumes de renom des quotidiens nationaux français, de référence ou non, n’accusent plus systématiquement les Israéliens d’être la raison de la durée du conflit proche-oriental ? A lire les articles nous en ‘’informant’’ quotidiennement on peut légitimement en douter.

Sylvain Cypel, que l’on ne présente plus, sera, à n’en pas douter, l’un des derniers plumitifs anti-israéliens à quitter, s’il le fait, cette route nauséeuse. Dans une opinion publiée dans Le Monde, qui se veut analyse, intitulée « Israël : la séparation et le désarroi » le lecteur de bonne foi, ne connaissant nullement les tenants et aboutissants de ce conflit n’aura d’autre choix que de réprouver sans appel les choix démocratiques des électeurs israéliens. Et cela quelque soient la façon d’interpréter l’écrit de l’auteur. L’art de ce dernier, n’était il pas de faire accuser récemment Alain Fikielkrault pour des dires non-dits ?

Les mots ont leur importance, et Sylvain Cypel sait les employer lorsqu’il s’agit de démontrer le « mal qui menace la paix mondiale », à savoir Israël, et lorsqu’il s’agit d’innocenter les « victimes d’un conflit colonisateur » que sont les ‘’Palestiniens’’. Jamais ne lui parviendra à l’esprit l’idée que la paix sera gagnée lorsque le monde musulman, dans sa totalité, reconnaîtra le droit du peuple juif à vivre sur une partie de la terre de ses ancêtres. On a les incompétences que l’on mérite.

Mais l’opinion de ce journaleux, connu pour ses fameux coups médiatiques, n’a ici nulle importance. Sa diatribe n’a de sens que pour situer la position des ‘’droits de l’hommiste’’ sur le débat qui s’engage en Israël et qui est représenté par le programme des députés du parti d’Avigord Libermann, « Israël Beitenou ». Parti proposant de déplacer les frontières israéliennes de telles sortes qu’un maximum de villages arabo-israéliens, proches de la ligne d’armistice de 1949, deviennent des communes du futur état ‘’palestinien’’.

Pour l’anecdote, dit par Sylvain Cypel, cela donne exactement ceci : « Si la paix est inenvisageable et la force impuissante, restait l'espoir de "vivre sans les Palestiniens". La traduction extrême de ce souhait s'est manifestée dans le succès du parti Notre maison Israël, une formation qui pousse à son terme la logique ethnique de séparation, prônant l'expulsion hors des futures frontières d'Israël, en "Palestine", du plus possible d'Arabes citoyens israéliens (ils sont 1,2 million) ».

L’on pourrait croire, si l’on ne connaissait aussi bien ce scribouillard, qu’un grand nombre d’Israéliens se seraient convertis aux idéologies nauséabondes qui obligèrent le peuple juif, tout au long de son histoire, à n’être qu’un peuple apatride. Mais pour les observateurs un peu plus sérieux, il en va tout autrement.

Il ne fait aucun doute que les territoires évacués par Israël, unilatéralement ou après négociations, se devront être ‘’nettoyés’’ de toute présence de juif, voire des symboles du Judaïsme. Les synagogues brûlées de la bande de Gaza, laissées sous la responsabilité de l’Autorité palestinienne, sont la preuve formelle du désir des ‘’Palestiniens’’ d’un territoire judenrein.

Cet interdit, fait aux Juifs, d’habiter cette contrée ancestrale en tant que citoyen de l’état en devenir, n’a jamais offusqué ces ‘’bons droits de l’hommiste’’, Sylvain Cypel compris. Ces derniers n’ont jamais qualifié les ‘’Palestiniens’’ de « fascisants » alors que, déjà, leurs aïeux participaient, il y a quelques décennies, à la tentative de jeter les Juifs à la mer.

Le fait de déplacer des dizaines de milliers d’Israéliens lors des retraits à venir, baptisés « colons » par les ‘’moralisateurs’’ du politiquement correct, n’entre pas en ligne de compte des efforts fournis par Israël pour, ainsi, permettre l’avènement, sinon de la paix, d’un calme certain.

En revanche, ce qui peut être considéré -lors de véritables négociations- comme un échange de territoires, et donc de populations, revient à n’être -pour ces ‘’droits de l’hommiste’’- qu’une « logique ethnique » prônant un ‘’transfert’’ et s’inscrivant dans les mœurs de ce « peuple élu (qui) agit comme la race des seigneurs » et qui s’est transformé « en deux générations en ‘’peuple dominateur et sûr de lui’’ et(…) en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier ». Dixit Edgar Morin dans le même « Immonde » qui emploie l’auteur de ‘’l’analyse’’ déconsidérée ci-dessus. (Morin et le quotidien, entre autre, ont été condamné depuis pour ces propos hideux).

Un fait indéniable est que certains mauvais plumitifs ont l’habitude de tremper leur plume dans le sang israélien. Salir la réputation de ce peuple est pour eux une nécessité qui leur donne bonne conscience. Faute d’en avoir une qui leur permettrait de comprendre le désir, irréalisé à ce jour, de paix de la part d’un peuple qui l’attend depuis deux millénaires.

Et le programme d’Avigord Libermann sera le moment venu, n’en doutons pas, l’un des éléments retenus pour une « paix juste et durable » de ce conflit.

lundi 3 avril 2006

Les idiots utiles sont toujours là

Avez vous remarqué, que pour les pro-palestiniens, le combat n’est pas terminé malgré la victoire du Hamas aux législatives du 25 janvier dernier ? D’aucuns du même camp, quelque peu plus sérieux, se mettraient en retrait et réfléchiraient aux moyens de supporter la lutte d’indépendance des ‘’Palestiniens’’ dans l’intérêt exclusif des deux peuples ennemis. Pour les autres, c’est à dire les antisionistes, les antisémites et les anti-Israël, qui pour la plupart du temps ne font qu’un, la lutte reprend de la vigueur avec l’arrivée, à la tête de l’Autorité palestinienne, d’un parti islamique dont le projet ne cadre nullement avec la vie.

Ainsi, ces idiots utiles ne veulent pas comprendre le refus de négocier d’Israël -mais aussi celui du monde occidental- avec les nouveaux représentants du ‘’peuple palestinien’’, élus selon les lois démocratiques qui plaisent tant à nos démocraties. Règles, il est vrai, appliquées lors de cette élection à la lettre et dans l’esprit de nos valeurs.

Une négociation, qui s’apparenterait à des pourparlers avec un régime dont l’unique programme écrit n’est autre que l’éradication de l’Etat d’Israël. Un programme législatif s’appuyant sur une charte qui reconnaît, entre autre, la véracité des « Protocoles des sages de Sion » et où l’antisémitisme est légalisé. Programme qui cadre, cependant, tout à fait avec celui du pro-palestinisme et dont l’avenir du peuple juif importe peu, voire pas du tout. Pour imager ceci, mettez vous à la place d’un responsable juif de 1933 à qui l’on demanderait d’aller négocier avec Hitler, alors qu’il connaît parfaitement le programme futur de ce dernier à l’encontre de son peuple.

Une autre exigence de ces idiots utiles à la cause islamiste, est la reconnaissance de la ‘’juste et légitime revendication’’ du Hamas pour mettre un terme au conflit actuel. Il suffirait, pour cela, qu’Israël se retire sur la ‘’frontière’’ (sic) de 1967, de Jérusalem-est -et donc du Mont du Temple- et reconnaisse, enfin, le Droit au retour des « réfugiés palestiniens » en Israël même et non pas seulement dans leur futur état. Ce qui serait, selon nos ‘’avocats’’ de la paix hamasienne, qu’un respect aux résolutions internationales.

Ainsi, si ces décisions onusiennes étaient appliquées selon leur décryptage, les Israéliens -mais aussi les Juifs du monde entier- devront abandonner le lieu le plus saint du Judaïsme-et donc la principale attache pour cette terre ancestrale-, mais également accepter un suicide collectif par le retour massif d’individus n’ayant, d’une part, jamais habiter leur pays mais aussi, d’autre part, étant de mœurs et coutumes étrangères à leur culture. Un homme étant une voix électorale grâce aux valeurs démocratiques israéliennes, il n’est donc pas difficile de comprendre quel sort futur est réservé à leur pays.

D’autre perles de même acabit lobotomisent régulièrement les destinataires des diatribes de ces idéologues nauséeux. Mais il en est une qui vaut que l’on y réfléchisse sérieusement.

Toutes évacuations israéliennes futures, unilatérales ou non, se doivent de rendre le territoire abandonné Judenrein ( sans Juif ). Ce qui, selon ces mêmes droits de l’hommiste est logique et compréhensible. Le Juif étant, à leurs yeux, de nature apatride, qu’il soit contraint d’abandonner à nouveau son milieu de vie ne peut être, en soi, répréhensible !!!

En revanche, le programme du député Avigor Libermann qui consiste à déplacer les frontières en-deçà des limites des villes arabo-israéliennes afin que les habitants se retrouvent citoyens du futur état ‘’palestinien’’, et non plus de l’état israélien, est -toujours selon ces mêmes idiots utiles- « fascisant » !?!?

Lorsque l’on installe ces tristes faiseurs d’opinions anti-israéliennes face à toutes les évidences qui démontent leur dogme, ils s’abritent derrière le paravent des Droits de l’homme et nous questionnent, en retour, sur les possibilités du Hamas à détruire Israël, puissance militaire régionale.

Ce qui est du domaine du comique, si l’on ne comptait quasiment chaque semaine quelques deuils israéliens, et qui prouve aussi que l’idiot utile ne sera pas au chômage de sitôt.

dimanche 2 avril 2006

La médiocrité d’Hubert Védrine

Sur le site du quotidien Libération, à la rubrique Rebonds, une chronique de l’ex-ministre des Affaires étrangères, Hubert Vedrine, a été publié sous le titre « De nouvelles chances après les législatives en Israël ». Loin de vouloir approfondir, puis répondre point par point à ce qu’il considère comme ‘’analyse’’, on peut relever aisément quelques invraisemblances qui stupéfieront tout observateur un tant soi peu sérieux et connaisseur du conflit.

Ainsi, selon cet ‘’analyste’’, la fin de la suprématie du Likoud « est un événement considérable et porteur d'espoir ». Car, pour ce ministre au chômage et en quête perpétuelle de reconnaissance publique, il suffisait pour ce parti « de dire que l'on ne négocierait jamais avec des terroristes », ou encore que « tout négociateur palestinien crédible, donc gênant, serait décrété terroriste » pour que tout soit verrouillé et ainsi « éviter toute rétrocession territoriale, et donc toute négociation ».

Tenir un tel raisonnement, c’est ne s’être jamais retrouvé, un seul jour de sa vie, face au drame que représente un individu impatient de faire partager la jouissance de 72 vierges pour ainsi comprendre le dilemme israélien.

Négliger de rappeler que Menahem Begin (z’’l) a signé la paix avec l’Egypte puis restitué la totalité du Sinaï, et qu’Ariel Sharon a évacué unilatéralement la bande de Gaza pour espérer, en retour, une négociation pour une paix définitive, est signe d’un parti pris discréditant l’auteur.

Omettre, par ailleurs, de retracer les conditions de l’élection de Benjamin Netanyaou en 1996 face à Shimon Pérès, nobélisé pour avoir négocié avec un partenaire refusant d’interrompre les meurtres d’Israéliens, est cracher sur le libre choix des électeurs israéliens et sur leur vœu de sécurité pleine et entière.

Mais cela est loin de gêner le rédacteur de cette triste chronique parue dans un quotidien dont la mauvaise réputation n’est plus à faire.

Autre cocasserie de la part de ce dernier. Dans le corps du texte, il redit tout le bien qu’il pense de la politique d’Itshak Rabin (z’’l). A savoir, le fait de poursuivre « le processus de paix comme s’il n’y avait pas de terrorisme ». Quelques lignes plus bas, il assure, et cela peut être compréhensible, que les ‘’Palestiniens’’ « (…) veulent être reconnus comme partenaires légitimes d'une vraie négociation », mais aussi que « C'est clairement impossible à obtenir à court terme » (sic).

Aucune explication ne viendra éclairer le lecteur sur cette dernière allégation péremptoire. N’est-ce pas là, tout simplement, une reconnaissance implicite, et involontaire, de l’impossibilité de négocier avec tout groupe terroriste ? Le Hamas, organisation reconnue comme terroriste, et aujourd’hui à la tête de l’Autorité palestinienne, serait il différend des autres associations ‘’palestiniennes’’ à vocation meurtrières à l’encontre des Israéliens ? Affirmer une différence, comme l’insinue par déduction dans son pamphlet notre thuriféraire de la cause anti-israélienne est stupide.

Autre de ses perles.

Après avoir reconnu « L'insuffisance de la lutte contre le terrorisme, l'incurie(et) la corruption » des ‘’Palestiniens’’ ( on se demande vraiment contre quoi d’autre luttait le Likoud !!! ), il leur recommande d’encourager « par leurs actes et leurs paroles, l'opinion israélienne à aller de l'avant » (re sic). Comment un peuple, qui n’a jamais su, pu ou voulu ( c’est au choix ) vivre aux côtés d’un Etat juif pourrait s’en tenir à ses recommandations ? D’autant plus depuis qu’il est dirigé par une organisation qui ne reconnaît pas la légitimité d’Israël !!!

Pour terminer sa diatribe, le fils du secrétaire particulier de Pétain ( paraît il ) s’interroge sur ce que « devraient faire les rares pays qui peuvent avoir de l'influence, Etats-Unis, France, Union européenne en tant que telle, Russie, voisins arabes ? »

Avez vous vu la France avoir une quelconque influence sur le cours du conflit depuis que le Général de Gaule a trahi Israël, ou lorsque Hubert fut Ministre des Affaires extérieures ?

Pour conclure, si les élections législatives du 28 mars « ont fait apparaître de nouvelles chances » pour la réalisation de la Paix en cette région, gageons, sans risque de se tromper, que l’auteur de la chronique contribue déjà à les effacer. Car « Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde » (Albert Camus).

Et particulièrement au malheur du Proche-Orient.